lundi 18 juin 2012

L'imbécilitude


Merci à la famille Hollande de m’aider à maintenir ce blog en vie légèrement végétative. Cette fois-ci, c’est l’ex, Ségolène qui nous étonne. Son adversaire l’a emporté avec 62,97% des voix, et voilà Mme Royal qui clame que « c’est un député de droite qui a été élu », « on ne peut pas être élu avec 75% de voix de droite et siéger à gauche ». En l’entendant, j’ai cru qu’un député UMP avait été élu, à la faveur de la discorde entre elle et le « dissident PS ». Heureusement que les commentateurs ont expliqué que, pas du tout, c’est bien le dissident PS qui a été élu, avec 63% des voix, rien que ça. Mme Royal s’est comportée en ménagère vexée d’avoir été doublée dans la file d’attente du supermarché, alors qu’elle avait garé son caddie au milieu la file pour bien garder sa place. Glapissements, malhonnêteté, imbécilité, insultes pour ceux qui ne plient pas devant la mégère,tous les ingrédients étaient là. 
Dire que j’ai voté pour elle en 2007… Et que ce pauvre Monsieur Hollande l’a eue tous les jours à la maison pendant des années ! Il a bien mérité de la patrie.

vendredi 15 juin 2012

L'Autrichienne


Il fait gris et froid, on se croirait en novembre (ceci est n’est qu’une note pour moi-même, pour le cas où je relise ce blog d’ici quelques années avec nostalgie, histoire de me rappeler que ce n’était pas forcément mieux avant, au niveau climat parisien, en tous cas). Bon, là n’est pas le sujet. 
Le sujet du jour est Mme Trierweiler. L’opinion publique s’émeut du Tweet qu’elle a balancé cette semaine, en guise de peau de banane à Ségolène Royal. La presse commente et condamne, les experts pontifient, le français moyen se dit qu’elle sort de son rôle, la concubine à Hollande, et que c’est le souk à l'Élysée (le français moyen parle comme ça, j’en suis navré). Les commentateurs anonymes sur les sites des journaux disent que Monsieur Hollande ne sait pas tenir sa femme et que c’est une honte. Comment pourra t'il tenir la France? On s’indigne des 7 collaborateurs que compte son bureau à l’Elysée et on ricane de son idée - imbécile s'il en est -  de se faire appeler "la première journaliste de France". On en profite pour lui reprocher son air un peu pincé et son allure altière dont on ne pensait rien de précis dans les premiers jours du quinquennat, mais qui, finalement, lui donnent un air méprisant. Avec Hollande dans le rôle de Louis XVI, bonnasse mais pas bien décidé à quoi que ce soit, nous avons donc, en la personne de Mme Trierweiler, notre Autrichienne. 
Ou encore, notre AuTweetchienne. Finement amené, non ?