lundi 26 mars 2012

Les confitures

Rien de tel qu’un séjour au ski pour relire tout Zola déguster "Au Bonheur Des Dames".
Je ne vais pas résumer l’œuvre, Lagarde et Michard l’ont déjà fait, mais seulement parler d’une des choses que j’y ai découvertes concernant la vie urbaine au XIXe siècle. Et bien voilà : à l’époque, les confitures étaient des desserts, et non pas des choses à tartiner au petit déjeuner. Je cite « Après le fromage, la bonne venait de servir des confitures et des poires. Il [Gaujean] prit des confitures, les mangea à la cuiller, avec la gourmandise inconsciente d’un gros homme adorant le sucre ». Rien de plus logique que de se régaler de confitures à une époque qui ne connaissait pas la crème Danette ni les yaourts Mamie Nova.
Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais aimé les confitures. Cela remonte à l’école maternelle: tout le repas était servi dans la même assiette, d’abord la soupe de légumes, puis jambon-purée ou bien ragoût de bœuf-coquillettes, et, enfin, le dessert !!! Le dessert était en général une crème au chocolat industrielle avec une peau gluante et épaisse qui donnait envie de vomir, parfois une crème à la pistache qui avait le gros avantage de ne pas avoir de peau gluante et épaisse, grâce au talent des ingénieurs chimistes de l’époque. Mais le pire dessert était pour moi la bonne cuillérée de confiture mille-fruits (un mélange gélatineux archi-sucré de toutes sortes de fruits où dominait la pomme). La confiture était puisée directement par la dame de la cantine dans la boîte de conserve géante et balancée dans l’assiette où trainaient des restes de soupe, purée, gras de jambon, ragoût de viande, coquillettes, etc.... Sans doute pour manger la confiture de meilleur appétit encore, et l’extraire plus facilement de l’assiette sale, on nous donnait des gâteaux genre imitation de petit-beurre au goût de carton. Je ne me suis jamais remis de ce traumatisme. Et voilà pourquoi, contrairement à Monsieur Gaujean, je n’aime les confitures ni en petit-déjeuner ni en dessert.

vendredi 9 mars 2012

C'est pas ma faute

On va dire que je me moque encore de pauvres hères, on va dire que je ne parle que de Sarkozy sur ce blog.
Ce n'est pas faux, mais, franchement, "Nous voterons Sarkozy. Parce qu’il y a quelque chose d’indéplaçable en lui. Parce qu’il pose franchement cette question : de quelle vérité l’homme est-il capable ?", c'est EXCEPTIONNELLEMENT génial, non?

samedi 3 mars 2012

Droit de réponse

Concernant un billet récent, et pas très gentil, il nous a semblé important d’orienter les lecteurs et lecteuses de ce blog vers cette mise au point. Il ne sera pas dit que Sameplayer est un goujat.