lundi 30 juillet 2007

Peut-on rire de tout ? (bis)

L’actualité m’a rattrapé…
Même question que précédemment, même réponse: avec Serrault on peut absolument rire de tout, et surtout de Zaza Napoli, caricature épouvantable et fabuleuse de l’homo pedesexualis des swinging sixties.
Mais inutile d’en rajouter à la série des hommages. Snif.

dimanche 29 juillet 2007

Peut-on rire de tout ?

La réponse de Pierre Desproges vaut particulièrement dans ce cas précis. Fernandel est un interprète tellement génial qu’on peut tout lui pardonner.

Et puis, dans cette version de « On dit qu’il en est » il en fait tellement qu’on peut se demander de quel côté sont les rieurs.

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jeudi 19 juillet 2007

Mais comment font-ils?

Comment les coureurs du Tour de France font-ils pour pisser ? Cette question me tracasse depuis que j’ai entendu ce matin sur RFI la fin d'un billet sur le sujet. J’enrage car je n’ai entendu que la fin du billet, et pas moyen de trouver le podcast.

J’ai donc entamé des recherches sur le sujet sur le Web extrêmement sérieuses , et j’en retiens trois possibilités :
1. Le coureur sort son zgueg comme il peut, et il pisse au vent tout en roulant,
2. Variante: le coureur pisse dans un bidon et balance le tout dans la nature,
3. Tout le peloton s’arrête dans un coin désert, au cri de « pisser !», « pisser ! » et ça donne la photo ci-dessous.


Chacune de ces méthodes a ses avantages et ses inconvénients, pour le coureur, le peloton qui roule derrière, les spectateurs du bord de la route, ceux qui ramassent les bidons, la miss de l’étape qui se colle au gagnant à l’arrivée, etc…. mais, pour ce dernier post avant vacances, je vais m’en tenir là.

Concision, originalité et surtout, SURTOUT ! bon goût sont les trois mamelles du post réussi. Poil au zizi.

mercredi 18 juillet 2007

Un été assez reposant

Voilà comment un de mes poissons passe maintenant le plus clair de son temps. Il se coince sous une feuille, et il attend la bouffe du coin de l’oeil. C’est pas une vie.
Sinon, le 18 Juillet c'est aussi le jour de ce qui s'appelait dans l'Espagne franquiste "El alzamiento nacional" (le soulèvement national), en commémoration du putsch militaire du 17 et 18 Juillet 1936 qui marqua le début de la guerre civile. Ce n'est plus la fête nationale depuis 1977.
Note pour plus tard: penser à nettoyer l'aquarium

dimanche 15 juillet 2007

Les recluses

Au décours de la lecture du très bon livre de Jean Teulé
« Je, François Villon », j’ai découvert la notion de « recluses ». Je connaissais l’existence, il y a bien longtemps, d’ermites, d'anachorètes ou de stylites qui vivaient, en général, dans des endroits reculés. On les imagine bien, comme dans La Vie de Brian comme de vieux barbus irascibles vivotant dans le désert. Mais là, il s’agit de tout autre chose !
Les recluses, au Moyen-âge, étaient des femmes ayant décidé de se retrancher de la vie et de passer leur existence, murées dans des cellules ; non pas dans des endroits reculés, mais en pleine ville. Leurs cellules, qui s’appelaient « reclusoirs » étaient des petites structures verticales où elles ne pouvaient tenir que debout ou assises. La gravure tout en bas, tirée du bouquin de Jean Teulé, montre la pose des dernières pierres d’une telle cellule (la dame est dedans). Elles étaient souvent accolées à des églises ou des chapelles, et percées de deux minuscules fenêtres, bien au dessus de leur taille pour les empêcher de voir au dehors : l’une donnant dans l’église pour qu’elles puissent suivre l’office, l’autre côté rue pour que les passants y posent (ou jettent ?) eau et nourriture. On dit que certaines recluses survécurent plus de 40 ans dans ces conditions, mais on imagine que le plus grand nombre ne vivait pas bien longtemps.
Le Cimetière des Saints Innocents à Paris, qui occupait une partie de ce qui est le Forum des Halles, a abrité au cours des siècles plusieurs reclusoirs dont les habitantes étaient bien connues de leurs contemporains qui leur déposaient de quoi manger de temps à autre. Le Cimetière des Innocents était un des endroits les plus animés et bigarrés de la capitale, repère d’une faune variée de marchands, de prostituées et de trafiquants de tout poil. Comme le Forum aujourd’hui, quoi. Bien que, sauf erreur de ma part, de la même façon qu’il n’y a plus de bon pain, il n’y a plus de recluses. J’ai pas trouvé plus drôle comme chute. N’est pas François Villon qui veut.

Hommes, ici n'a point de moquerie ;

Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre.

vendredi 13 juillet 2007

Sale affaire

Drame à Malakoff . Un gendarme tue un collègue, ses deux enfants et se suicide. Le Monde a pourtant bien précisé que « Les enfants du gendarme étaient des faux jumeaux âgés de 11 ans ». Faux ou vrais, Sarko, pas bégueule, s’est précipité quand même. Y'a pas à dire, il est très ouvert cet homme-là.

A propos d’ouverture, voir, ci-dessous les températures relevées à 19 heures, intérieur et extérieur de l’appart. Pas de clim’ rien que du naturel. Surtout ne rien ouvrir, je me prépare à un été pestilentiel peut-être, mais frais.

mercredi 11 juillet 2007

La Fascination du Pire

Dans la série "Je lis les bouquins des années après toute le monde", voici le Prix Interallié 2004.
Je dois bien l’avouer, j’ai choisi ce bouquin parce que l’auteur a une jolie gueule. Y’a pas de quoi être fier. Le résumé du livre est ci-dessous:
Un jeune écrivain français est convié à l'Ambassade de France en Égypte pour donner une conférence. Passionné de Flaubert, il s'imagine découvrir l'Orient tel que celui-ci l'avait décrit dans sa correspondance en 1847. Le suisse Martin Millet tente en vain la débauche lors d'une tournée dans les bars louches du Caire, mais même les prostituées les plus ignobles ne veulent pas de lui !

J’ai coupé la dernière phrase* car elle raconte la chute du bouquin. Il est un peu crétin de raconter la chute du livre dans le résumé, alors que c’est dans cette chute inattendue (pour moi, ben quoi, je suis bon public) que réside une bonne part de l’intérêt d’un bouquin plutôt tristounet, narcissique et sans grand style.

Une chose quand même que j’ai retenue de ce livre, est un passage sur les origines du roman. L’idée est que le roman se fonde sur "la liberté, la fantaisie, la complexité, l’ambiguïté de toutes les vérités et la suspension du jugement moral". Le narrateur pousse le raisonnement jusqu’à dire que, le monde islamique vivant dans un univers incompatible avec ces valeurs, il est imperméable au roman, d’où le choc de nos civilisations. C’est peut-être forcer le trait (!), mais je dois dire que cette idée éclaire ce que j’ai souvent observé dans les librairies de pays en développement (je ne cite personne pour ne vexer personne): l’absence de vrais romans. On y trouve des bouquins d’ésotérisme un peu partout, des livres religieux dans les pays islamiques, des livres pseudo historiques de conspirations débiles (du régime hitlérien aux templiers, en passant par la CIA) et des bouquins du style « les 27 secrets des gens efficaces et qui ont des femmes blondes à gros seins». Ce qui s’approcherait le plus d’un vrai ouvrage de fiction dans ce genre de librairie serait une sélection des œuvres de Robert Ludlum. Bien souvent, lorqu'il y a des romans, ce sont des "classiques", hors de prix, destinés aux touristes ou aux expatriés, et pas aux gens du cru.
Voilà ce que j’ai retenu de ce bouquin pas inoubliable. Je trouve plaisante l’idée que ce qui fait le sel de notre civilisation est la fantaisie.

* Le résumé entier est sur ce site pour connaître la fin de l'histoire.

dimanche 8 juillet 2007

La Noire de Crimée

Mon fournisseur ès crudités chics et chers bio m’a conseillé cette variété de tomates: la tomate noire de Crimée. Ce sont des légumes assez débectants à première vue. Qui a envie de se goinfrer de boursouflures noirâtres quand, juste à côté, luisent de parfaites et écarlates tomates de Hollande ? Eh, bien, je pense que l’esthète contemporain se doit de passer outre son instinct venu de la nuit des temps, qui lui dit que « noir » = « pas bon à manger ». Fariboles que tout celà !
Faisant preuve de modernité, je me suis retrouvé propriétaire de 5 de ces spécimens, en échange d’une assez conséquente poignée d’Euros. Que ne ferait-on pas pour sauver des espèces de tomates en voie de disparition, et, par là même, la planète ?

Une fois coupées en rondelles, les tomates sont, il faut bien bien le dire, comment dirais-je ? euh... alléchantes ?


Objectivement, assaisonnées à l’huile d’olive, au sel et avé une pointe de piment d’Espelette le goût est bon. Un goût assez sucré, bien parfumé, mais difficile de faire abstraction de la couleur… Voilà un mets qu’il vaut mieux déguster dans le noir (voir le récit génial de Matoo sur une telle expérience).

La semaine prochaine, mon fournisseur me promet une autre innovation légumière. Je trépigne d’impatience: sera-ce le rarissime salsifi mongol, le cactus péteur de Birmanie (très bon en escabèche, dit-on) ou bien la mythique carotte naine de La Bourboule ? Je piaffe, je piaffe !!! Un ornithologue me dit que c’est le cri du bobo pigeonus parisiensis, espèce urbaine non menacée d’extinction.

vendredi 6 juillet 2007

777777

Demain, à 8h17 et à 20h17, nous serons le 7/7/7 7 :77.
Six fois le chiffre 7, c’est intéressant, non ?

Repentez-vous, pêcheurs, on ne sait jamais.

jeudi 5 juillet 2007

Hep taxi !

Je me fais très souvent arrêter dans la rue par des gens qui cherchent leur chemin. Ca n’arrête pas. Deux types d’explication possibles :

Good :
- Il a l’air sympa ce type-là. Salut, c’est par là Beaubourg ?
- J’adore sa coupe, mais qui donc le coiffe !? Bonjooouuur, vous connaissez le quartieeer ??
- Chuis sûr que je l’ai déjà vu. C’est pas une vedette de la télé? Heu, M’sieu heu, z’êtes de Pâââris ?
- Ah, un sportif, il doit pas mal connaître de rues. Excusez-moi, pouvez-vous m’orienter ?
- Un intello comme ça, ça doit savoir. S’il vous plaît, connaissez-vous Les Cahiers de Colette ?
- Wow ! Paris is so romantic ! Where have you been all my life, gorgeous ? Excuuse meee, do you speak English un petit peu ?

No good :
- Vu la tronche qu’il tire, c’est un parisien. Vas-y, demande-zi donc, Gérard
- Il a l’air tout à fait dans son jus, il doit être du coin. Dites-moi, savez-vous où se trouve la boutique Agnès B, vous savez, la rue-là…
- Il a l’air totalement inoffensif. Pardon jeune homme…
- Le chauve-là, avec son cabas, il doit savoir. Heu, M’sieur, connaissez l’quartier ?
- Ouah, t’es même pas cap’ d’y demander. Monsieur s’il vous plaît, ma copine et moi on voulait savoir si vous connaissez un café où on fume la chicha,
- Mais c’est sûr qu’il connaît, allez, demande-lui toi. Euh, désolé, vous connaissez Les Docks ?

Le prochain qui m’arrête il se prend deux claques, non mais.


dimanche 1 juillet 2007

La honte de la Gay Pride

Je sais bien que d’aucuns pensent qu’un blog ne doit être fait que de créations originales, mais une des vertus de la blogosphère n’est-elle pas aussi de servir de caisse de résonance aux talents ?
Dans cette idée (qui fait bien mon affaire car je n’ai pas trop de temps), voici ce que l’ineffable Coco du Bois-Joli suggère comme la bonne attitude à adopter lors de la Gay Pride. Attention, talent, donc.