Je m'indigne de voir tant d’utilisateurs hésitants de Vélib’ le week-end. Le Marais étant devenu piéton-cycliste à titre expérimental, c'est un véritable festival d'accidents évités de peu. Quelques Vélibistes du dimanche démentent l’idée reçue qui veut que le vélo ça ne s’oublie pas, beaucoup d’autres regardent en l’air plutôt que devant eux, et presque personne ne porte de casque. C’est plutôt crétin. Il m’arrive de prendre des Vélib’ à l’improviste, et donc sans casque, mais chaque fois que je peux le prévoir, je prends un casque. Ca ne préserve en rien de l’accident, je le sais bien, mais ça peut – un peu – limiter les dégâts. Nous devrions prendre exemple sur d'autres pays.
A Bogota, par exemple, les motards ont l’obligation d’avoir une plaque d’immatriculation visible, de porter un casque qui indique clairement leur numéro d’immatriculation, plus un gilet réfléchissant sur lequel le même numéro apparaît en grosses lettres. Le motard a donc 3 fois son numéro bien apparent, et s’il a un passager, celui-ci est soumis aux même règles (sur la photo ci-contre, prise au hasard, le passager a un casque avec un numéro (BDO3?) qui ne correspond pas à celui de la moto ni du gilet (BUK80). Cas rarissime, notre reporter était là qui a saisi cet instant exceptionnel).
A Bogota, par exemple, les motards ont l’obligation d’avoir une plaque d’immatriculation visible, de porter un casque qui indique clairement leur numéro d’immatriculation, plus un gilet réfléchissant sur lequel le même numéro apparaît en grosses lettres. Le motard a donc 3 fois son numéro bien apparent, et s’il a un passager, celui-ci est soumis aux même règles (sur la photo ci-contre, prise au hasard, le passager a un casque avec un numéro (BDO3?) qui ne correspond pas à celui de la moto ni du gilet (BUK80). Cas rarissime, notre reporter était là qui a saisi cet instant exceptionnel).
Mazette ! pensais-je, quel raffinement, quelle préoccupation exemplaire de la sécurité des motards de Bogota ! En fait, l’idée est de limiter les agissements des « sicarios », la plaie des villes de Colombie. Les sicarios sont des tueurs à gages, souvent très jeunes, qui, fonçant sur des motos à la plaque d’immatriculation masquée, flinguent leur(s) victime(s), avant de se perdre dans les centaines d’autres motos qui pétaradent dans la ville. Le souci de la santé des motards est donc quelque peu secondaire. Bien sûr, le système n’est pas infaillible : il y a des malins qui sous la menace d'une arme piquent une moto avec le casque et le gilet avant d’aller commettre leur forfait (facile, pff…). Ou encore les sicarios sportifs qui prennent un vélo, leur flingue et vont faire leur travail. Sans casque. Mais à quoi pensent-ils donc ces jeunes écervelés?
2 commentaires:
Je ne connais pas Bogota mais j'ai remarqué qu'à Barcelone il est interdit d'écouter de la musique en conduisant un vélo. Quant au casque, j'en ai un mais il est à la cave. Mais j'ai un truc rouge qui fait bip bip.
@ Chondre : il faudra que tu fasse un post sur le PV que tu as eu en conduisant un Velibo barcelonais avec un iPod sur les oreilles. Sinon, le truc rougs qui fait bip bip m'intringue : le signal sonore est-il suffisamment fort pour avertir les automobilistes ? Moi j'ai un feu clignotant rouge mais qui ne fait pas bip-bip. Pas aussi fun, pfff..
Enregistrer un commentaire