vendredi 15 juin 2012

L'Autrichienne


Il fait gris et froid, on se croirait en novembre (ceci est n’est qu’une note pour moi-même, pour le cas où je relise ce blog d’ici quelques années avec nostalgie, histoire de me rappeler que ce n’était pas forcément mieux avant, au niveau climat parisien, en tous cas). Bon, là n’est pas le sujet. 
Le sujet du jour est Mme Trierweiler. L’opinion publique s’émeut du Tweet qu’elle a balancé cette semaine, en guise de peau de banane à Ségolène Royal. La presse commente et condamne, les experts pontifient, le français moyen se dit qu’elle sort de son rôle, la concubine à Hollande, et que c’est le souk à l'Élysée (le français moyen parle comme ça, j’en suis navré). Les commentateurs anonymes sur les sites des journaux disent que Monsieur Hollande ne sait pas tenir sa femme et que c’est une honte. Comment pourra t'il tenir la France? On s’indigne des 7 collaborateurs que compte son bureau à l’Elysée et on ricane de son idée - imbécile s'il en est -  de se faire appeler "la première journaliste de France". On en profite pour lui reprocher son air un peu pincé et son allure altière dont on ne pensait rien de précis dans les premiers jours du quinquennat, mais qui, finalement, lui donnent un air méprisant. Avec Hollande dans le rôle de Louis XVI, bonnasse mais pas bien décidé à quoi que ce soit, nous avons donc, en la personne de Mme Trierweiler, notre Autrichienne. 
Ou encore, notre AuTweetchienne. Finement amené, non ?

1 commentaire:

CCcC a dit…

Ah ah c'te bonne blague ....