Bref séjour à Berlin, ville géniale en été pour y faire du vélo, se balader dans les parcs, nager dans les lacs. La ville est calme, les gens détendus, le soleil brille, un régal. Bien sûr, cette année la météo était tristounette, les parcs étaient du coup déserts, le vélo aléatoire et les sandalettes bien risquées.
Je me faisais une fête de me baigner à nouveau dans le Teufelsee "Le lac du Diable", petit lac en pleine forêt, réputé pour ses nudistes (mais les textiles aussi sont bienvenus, puisque l’Allemand est tolérant). Toute la mythologie de la profonde forêt germanique est là: Siegfrid etsa dame, comment elle s'appelle, déjà ? Gretchen courent les bois et se baignent dans les lacs limpides dans une nudité héroïque. Ach, ch'adore, drès choli !
Las ! la prairie si douce qui borde le lac était cette année constellée dedizaines de merdes multiples déjections animales (des biches ? des moutons ?, je trouve que la tolérance a ses limites, faudrait les flinguer ces bêtes-la). De toutes façons, il faisait tellement gris que je n’ai eu aucune envie de me baigner ; il n’y avait qu’un type dans l’eau, un fanatique, un vrai, moi j’ai pas eu le courage. Sur le chemin du retour l’averse qui menaçait a – bien sur – crevé. Heureusement nous sommes arrivés, pédalant comme des fous, à une station du S-Bahn sans trop savoir comment.
Autre bon souvenir, deux joggings magnifiques au petit matin. Départ de la Potsdamerplatz, traversée du Tiergarten, la Porte de Brandebourg, le Reichstag, et les quais de la Spree en longeant les magnifiques bâtiments modernes du Bundestag, la Chancellerie, pouf, pouf, jusqu’à la Siegerssaule imposante colonne des Victoires, où quelques jours plus tard Barack Obama allait se faire pâmer les foules. Retour par le Tiergarten ou traînaient, à cause du mauvais temps, bien peu de mauvaises fréquentations. Ah si, quand même, sur un banc du parc, dormait emmitouflé dans son sac de couchage un type avec une bouteille d’Evian bien proprement posée au peid du banc. On peut être vagabond et savoir quand même que l’on est ce que l’on boit.
Je me faisais une fête de me baigner à nouveau dans le Teufelsee "Le lac du Diable", petit lac en pleine forêt, réputé pour ses nudistes (mais les textiles aussi sont bienvenus, puisque l’Allemand est tolérant). Toute la mythologie de la profonde forêt germanique est là: Siegfrid et
Las ! la prairie si douce qui borde le lac était cette année constellée de
Autre bon souvenir, deux joggings magnifiques au petit matin. Départ de la Potsdamerplatz, traversée du Tiergarten, la Porte de Brandebourg, le Reichstag, et les quais de la Spree en longeant les magnifiques bâtiments modernes du Bundestag, la Chancellerie, pouf, pouf, jusqu’à la Siegerssaule imposante colonne des Victoires, où quelques jours plus tard Barack Obama allait se faire pâmer les foules. Retour par le Tiergarten ou traînaient, à cause du mauvais temps, bien peu de mauvaises fréquentations. Ah si, quand même, sur un banc du parc, dormait emmitouflé dans son sac de couchage un type avec une bouteille d’Evian bien proprement posée au peid du banc. On peut être vagabond et savoir quand même que l’on est ce que l’on boit.
Donc un séjour sympa et une grande idée à retenir pour Paris: se débarrasser des pigeons, "Taube" dans la langue locale. Berlin est une ville libre de pigeons, donc "Taubenfrei", j'imagine (oui, je sais, c’est vraiment pas marrant, mais Les Bienveillantes m’ont fait forte impression). J’ai juste croisé en 3 jours un seul groupe de 5 ou 6 pigeons sous un pont lugubre de la Spree, un petit groupe crasseux à souhait, se chamaillant comme des clodos, ils avaient vraiment des airs de minorité opprimée. C’est peut-être pas bien de souhaiter la disparition d’une espèce animale, mais je trouve les moineaux de Berlin plus sympa que les pigeons de Paris. Foilà, z'est comme za !
2 commentaires:
ça donne envie , ya , ya !
@ bbgs : goutte, goutte
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