Je ne suis vraiment pas inspiré ces jours-ci. Je vois que je ne vais pas dépasser 7 messages sur mon blog ce mois-ci. Un petit sept. Il n’y a pas de quoi être fier. Je manque un peu d’inspiration, ce n’est rien de le dire.J’ai du mal à comprendre comment certain(s) parviennent à pondre des messages très régulièrement, benoîtement, sans effort, et à continuer à être lus, y compris par moi.
J’en connais un qui réussit à rédiger un billet quotidien, avec un talent certain la plupart du temps et au pire avec un certain talent. Mais comment font-ils ? A mon avis, nous avons affaire à des gens oisifs, des parasites de la société, peut-être des fonctionnaires de l’enseignement ou des transports en grève ou en arrêt de longue durée pour dépression bidon (comment peut-on déprimer quand on ne fait rien que conduire des trains en pilote automatique ou enseigner à des bambins ? franchement). Je suis sans doute, bien malgré moi, le lecteur de personnes qui bloguent au bureau, alors qu’il y a des chômeurs qui tueraient pour faire leur travail. Je vois bien que les bloggueurs les plus appréciés sont ceux qui livrent en pâture leurs sentiments intimes, ou leurs déboires de la vie quotidienne. Et vous croyez que ce sont des gens équilibrés ? Je ne dis pas que tous les bloggueurs sont absolument cinglés, mais il faut quand même avoir des tendances nombrilistes et exhibitionnistes pour s’adonner à cette triste activité. Au minimum.
Ceci étant, je dois avouer que j’aime bien lire les trouvailles de certains de ces pauvres gens. Un peu comme je ne déteste pas feuilleter Voici ou d’autres torchons à l’occasion, nous avons tous nos sombres facettes. Naturellement, pour ne vexer personne, je garde mes réflexions sur la santé mentale et le civisme des bloggueurs pour moi-même. On n’est pas des sauvages.
PS: si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire dans le vie, et que vous interrogez sur la signification du 7 de carreau, j'ai trouvé une dame qui sait ces choses-là. C'est ici.


Toujours dans la culture, mais sur un mode plus léger: "Bien des choses" au théâtre de la Pépinière. Avec François Morel, Olivier Saladin et aussi Jean Rochefort (pas celui que vous croyez mais un drôle d’oiseau quand même). Sur le thème des cartes postales de vacances un duo superbement interprété dans un décor des plus minimalistes. Le comique des missives, les déboires de la famille Brochon, les échanges entre les acteurs et l’exceptionnelle gamme d’expressions faciales de François Morel valent le voyage.
d’amalgame est nauséabond, et nous rappelle à quel point Marine est bien la fille de son porc de père. 