On me dit que le Président a été sensible à ma protestation
d’hier et a retiré ses propos. Je prends acte et veux bien passer l’éponge. L’incident
est clos, mais, autant le dire, une bonne boulette présidentielle de temps à autre m"arrangerait bien,
histoire de garder un minimum d’activité sur ce blog. Il faut avouer qu’on bloguait beaucoup plus sous Sarkozy. C’était le bon temps, d’une certaine façon.
jeudi 22 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
Liberté, liberté chérie
Je suis tout à fait d’accord avec la proposition de notre
Président : tout maire devrait être libre de faire jouer sa liberté de
conscience quand il s’agira de marier des pédés ou des gouines. Il y a tout de
même des limites à ce qu’un honnête homme ou une honnête femme peut supporter. Une mesure de bon sens serait d’étendre cette liberté de conscience aux
mariages entre youpins, négros, bougnoules, gitans, niaquoués ainsi, bien sûr,
qu’aux mariages inter-raciaux entre les catégories susdites. Cela me semblerait
des plus normal.
mardi 6 novembre 2012
L'affaire Picquart
J’ai lu avec énormément d’intérêt l’article « Israël :justice ou tribalisme » de Eva Illouz dans Le Monde du 4 novembre. Elle y
parle de bien autre chose que d’Israël et je dois avouer que j’ai surtout été
marqué par la façon dont elle raconte l’Affaire Dreyfus. Je pensais savoir en
quoi l’Affaire consistait. Je vois qu’en réalité je n’avais pas du tout compris
le rôle central et véritablement héroïque du Lieutenant-colonel Picquart (Marie-Georges de son petit nom). Je ne
dois pas être le seul français à avoir mal compris, car Google n’a trouvé qu’une
seule rue du Lieutenant-colonel Picquart (à Vitry le François), alors qu’il y a
peu de villes de France sans leur rue du Capitaine Dreyfus. Il est toujours intéressant
de voir comment l’histoire officielle est racontée, à travers les noms de rue mais aussi à travers les pages Wikipedia: comparer celle-ci à celle-là est édifiant.
vendredi 2 novembre 2012
Nous York
dimanche 30 septembre 2012
Les arts de l’Islam au Louvre
Si vous aimez le Musée du Quai Branly, vous aimerez les
nouvelles salles des arts de l’Islam au musée du Louvre. Il y a la même
accumulation d’objets (vases, objets usuels en métal, coupes, plats en cuivre,
morceaux divers de céramique et de bois), que l’on retrouve presque à
l’identique d’une vitrine à l’autre mais pour illustrer des techniques
différentes. Un cheminement que l’on pense initialement chronologique qui, très
vite, s’avère partir dans tous les sens pour plutôt suivre l’évolution des techniques.
Des murs noirs sinistres où que le regard se pose. Et le toit que l’on a tant
vanté dans la presse (le tapis volant, le voile doré, le nuage flottant) n’a
rien de doré ni de spectaculaire lorsque l’on est dessous. C’est une sorte de
grillage qui n’incite ni à l’émerveillement ni à la méditation. Bref, grosse
déception.
Déception heureusement compensée par la visite, tout au fond du
musée, des salles des arts d’Afrique, Asie, Océanie et Amériques. Là, très peu
de visiteurs, beaucoup d’espace, très peu d’objets mais uniquement des chefs
d’œuvres, aucune prétention éducative mais seulement esthétique, beaucoup de
lumière, des murs blancs. Bref, une muséographie extrêmement agréable et totalement
dépassée.
dimanche 23 septembre 2012
Ils vont tuer la Mer Morte
Se baigner dans la Mer Morte est une expérience des plus
étranges, d'autres chroniqueurs l'ont raconté. L’eau est cristalline, sans aucune algue ni poisson en vue, très chaude
(en tout cas le 15 août) et très utile pour localiser des écorchures,
irritations ou coupures de la peau que l’on ne savait même pas avoir (brulûre
atroce = écorchure). Impossible de nager sur le ventre, la flottaison est telle
que l’on se retrouve immédiatement sur le dos ; surtout, ne pas résister
par des mouvements de bras ou de jambes inconsidérés car la moindre
éclaboussure dans l’œil, le nez ou la bouche brûle de façon insupportable. Une goutte suffit pour que
l’horreur se déchaîne. La tête sous l’eau ? N’y pensez surtout pas !
Se baigner dans la Mer Morte c‘est un peu comme se baigner dans de l’acide
tiède, si vous voulez. C’est amusant 5 minutes, mais on n’a pas trop envie de
s’éterniser ou de s’éloigner du bord. L’important est de ne pas trop s’éloigner
d’une douche d’eau douce en cas de nécessité vitale.
L’eau est absolument surchargée en sel, et, comme l’eau du
Jourdain est presque entièrement pompée par les israéliens et les jordaniens
avant d’arriver à la Mer Morte, et qu’un soleil de plomb fait s’évaporer l’eau
qui est déjà là, la teneur en sel ne va pas baisser de sitôt. Et avec les
usines qui extraient la potasse et celles qui récupèrent la boue pour en faire
des produits de beauté (et les touristes qui embarquent sauvagement de la boue
bénéfique), le niveau de l’eau baisse inexorablement. Il y a déjà des endroits
où des bandes de terre isolent des bras de mer, voués à disparaitre au soleil. La Mer
Morte est un endroit vraiment extraordinaire, mais menacé, à visiter avant
qu’il ne soit trop tard. Vive la Mer Morte !
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Pensées (surtout) pour moi-même
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