Faisant écho au billet de Chondre sur Iberia, je me dois de révéler un fait peu connu : Air France affrète des vols expérimentaux sans informer ses passagers.
Mercredi 28 avril 2008, midi, Paris Charles de Gaulle, Vol Air France 2042, destination Genève. Embarquement à l’heure, tout semble normal. De gentilles hôtesses organisent l’embarquement, d’autres tout aussi gentilles accueillent le passager qui monte à bord, enfin certaines aident lesnazes passagers les moins aguerris à s’installer à leur son siège. Suivent les annonces d’usage, des voix féminines, méliodieuses. Soudain, une voix : « Mesdames Messieurs, ici le commandant de bord, je vous souhaite la bienvenue à bord de cet avion, etc.., etc… » . Je sursaute. Quelque chose cloche quelque part, mais quoi ?
Mercredi 28 avril 2008, midi, Paris Charles de Gaulle, Vol Air France 2042, destination Genève. Embarquement à l’heure, tout semble normal. De gentilles hôtesses organisent l’embarquement, d’autres tout aussi gentilles accueillent le passager qui monte à bord, enfin certaines aident les
Quelques secondes me suffisent pour réaliser le problème : le commandant est une commandante. En d’autres termes, le pilote est une pilotesse. Le copilote aussi !!!! Oh my God ! Un avion entièrement géré par des femmes, pas un seul homme en vue !!! J'ai voulu sortir, mais il était trop tard, l'avion commençait à rouler. Ils avaient pensé à tout.
Bien sur, les hotesses font mine de rien, sourient, vaquent à leurs occupations, passent et repassent, certainement pour veiller à ce que personne ne panique. Je n’ose pas faire de scandale, en groupe les femmes peuvent être terribles. Je me dis que, grâce à Dieu, la compagnie n’a pas pris un énorme risque. Il n’y a que des loosers pour prendre un avion à midi pour aller à Genève ou alors quelques vieux schnocks, mais pas de personnage important, de capitaine d’industrie ou de vedette. Effectivement, l’avion est à moitié vide, ils sont futés, chez Air France.
J’ai bien vu que tout le monde faisait un effort pour se comporter normalement, en surface en tout cas. J'attendais le drame « Oh, c’est quoi le joli bouton, là ? Ouuups, la boulette ! », l’esclandre, le crêpage de chignons « Tu sais pas ce qu’elle m’a encore dit, la Valérie ? Puisque c’est comme ça, elle a qu’à le conduire elle-même son avion, je lâche tout, na ! ». S’il y a eu des incidents, ils ont été bien masqués, les quidams n’y ont vu que du feu. Ils sont très forts.
Nous sommes finalement arrivé à bon port, au soulagement général. Comme quoi, les prières, ça marche. Toutes ces dames étaient alignées pour saluer les passagers au débarquement, y compris la pilotesse avec ses galons "Au revoir, au revoir!" qu'elles disaient. J’ai bien remarqué leur air goguenard à toutes, mais je n’ai pas voulu leur faire le plaisir de les insulter, ces inconscientes écervelées. Je me suis contenté, perfide, d’un « Vous remercierez le pilote automatique de ma part ! ». Et toc, na!, que je leur ai dit comme ça, pan dans les gencives.
3 commentaires:
tu n'as pas osé quand même ????? c'est du second degré ? tu fais dans la provoc à l'égard de tes lectrices ou alors tu dis tout haut ce qu'une horde de mâles sévèrement b(o)(u)rnés pensent tout bas !
@ Anonyme: de quoi ? second degré ? Hé, ho, faut pas se moquer de ceux qu'ont pas dépassé le BEPC. C'est pas charitable.
Excellent. Quelle idée de mettre des femmes aux commandes d'un avion. Je parie en plus qu'elles n’étaient pas aussi bien roulées que Britney S dans Toxic, hein? (remarque purement phallocrate, tout comme ton billet)
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