Il y a vraiment des porcs. Ils pullulent dans les transports publics. Ceux qui s’appuient de tout leur long sur les barres de métro et qui empêchent tout le monde de s’accrocher. Ceux qui larguent en douce des caisses dans le métro (oui, bon, en tout cas ceux qui le font exprès). Ceux qui bousillent des Vélib' (on devrait rétablir la peine de mort). Ceux qui laissent traîner des tas de journaux froissés par terre dans les avions sous prétexte qu’ils sont en business. Ceux qui balancent des emballages de Mac Do dans la rue. Ceux qui balancent leurs chewing-gums par terre : quand on regarde les trottoirs, on voit que la quantité de chewing-gums crachée en public depuis la nuit des temps est halucinante.
Je n’imagine pas de balancer quoi que ce soit sur un trottoir, surtout pas un chewing-gum (sauf cas de force majeure). Je suis du style à nettoyer avant que la femme de ménage ne passe, pour pas avoir la honte. C’est pas juste parce que Mme D. pourrait colporter sur moi les pires horreurs. Non, c’est sans doute déjà fait. C’est pas ça. L’empathie est dans les gènes, je suppose. Dans les chambres d’hôtel je ne laisse pas trop de bordel pour ne pas chagriner les femmes de chambre, que je suis à peu près sûr de ne jamais voir, pourtant. Dans les avions, je trouve crétin de laisser en vrac tout un merdier de couvertures, d’oreillers et de pages de journaux, je range avant d’atterrir.
Emmerder un gros con en salopant son coin, pourquoi pas ? J’ai déjà fait. Mais les balayeurs des rues, les serveurs ou les employés de ménage payés moins que rien, c’est pas pareil. On respecte le/la camarade.
Je me souviens d’un passage dans la pièce de Bertrand Blier « Les côtelettes », avec Philippe Noiret et Michel Bouquet. Un dialogue entre deux vieux cons (un de droite, un de gauche). Il en ressort que la différence entre un mec de droite et un mec de gauche c’est que le mec de gauche, lui, utilise le balai à chiottes. Le mec de droite s’en fout, il a une femme de ménage pour nettoyer derrière lui. Oui, c’était une pièce fort délicate, Les Côtelettes.
Le nombre de gens qui prennent le métro mais n'ont pas voté pour Ségolène est tout bonnement étonnant.
Je n’imagine pas de balancer quoi que ce soit sur un trottoir, surtout pas un chewing-gum (sauf cas de force majeure). Je suis du style à nettoyer avant que la femme de ménage ne passe, pour pas avoir la honte. C’est pas juste parce que Mme D. pourrait colporter sur moi les pires horreurs. Non, c’est sans doute déjà fait. C’est pas ça. L’empathie est dans les gènes, je suppose. Dans les chambres d’hôtel je ne laisse pas trop de bordel pour ne pas chagriner les femmes de chambre, que je suis à peu près sûr de ne jamais voir, pourtant. Dans les avions, je trouve crétin de laisser en vrac tout un merdier de couvertures, d’oreillers et de pages de journaux, je range avant d’atterrir.
Emmerder un gros con en salopant son coin, pourquoi pas ? J’ai déjà fait. Mais les balayeurs des rues, les serveurs ou les employés de ménage payés moins que rien, c’est pas pareil. On respecte le/la camarade.
Je me souviens d’un passage dans la pièce de Bertrand Blier « Les côtelettes », avec Philippe Noiret et Michel Bouquet. Un dialogue entre deux vieux cons (un de droite, un de gauche). Il en ressort que la différence entre un mec de droite et un mec de gauche c’est que le mec de gauche, lui, utilise le balai à chiottes. Le mec de droite s’en fout, il a une femme de ménage pour nettoyer derrière lui. Oui, c’était une pièce fort délicate, Les Côtelettes.
Le nombre de gens qui prennent le métro mais n'ont pas voté pour Ségolène est tout bonnement étonnant.
3 commentaires:
Et les accros de la clope et leurs mégots dégueulasses qui puent?
Parfois, j'aime jouer au vieux con et je demande aux gens de ramasser leurs merdes. Et ils n'aiment pas spécialement ça. Non non non.
C'est de l'humain tout ça , du popu , du bon gros qui tâche ... la vraie vie , quoi ! Quittez le cocon où vous êtes .... jouissez du simple , du naturel , du quotidien ... y a que ça de vrai!
@ chondre: absolument, et, tenez, les propriétaires de chiens mériteraient un post rien que pour eux, ma pov' dame.
@ Anonyme : le bonheur est dans le pré, je vais y penser
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