La question d’éthique du jour : quelles sont les règles de bonne conduite à adopter avec les clefs du voisin ?
Confier sa clef au voisin, tout ami qu’il soit, n’est pas chose aisée. Bien sûr, la clef est remise en principe pour les urgences : clef oubliée en rentrant de vacances, porte refermée par mégarde, dégât des eaux, sinistres et autres situations funestes. Mais qu’est ce qui dit que le voisin ne va pas fureter quand même en mon absence, ouvrir les tiroirs, fouiller dans les recoins, éplucher les papiers de la banque, ou chercher la collection de revues diverses ?
En prêtant ma clef, ou bien lorsque l’on m’en confie une, j’aborde toujours – avec finesse - ma conception de l’éthique de la chose. Elle peut se résumer en une formule « On ne touche qu’avec le yeux». Il est, à la limite, permis d’ouvrir les placards à la recherche de boîtes de croquettes pour le chat, d’un arrosoir pour les plantes, à la rigueur feuilleter un bouquin mis bien en évidence, mais pas plus. Il est formellement interdit d’ouvrir les tiroirs, soulever les papiers, regarder ce qu’il y a dans les placards ou dans le boîtes sous le lit (là je parle du voisin dont je nourris le chat de temps à autre, moi je n’ai pas de boîtes suspectes sous le lit).
Pendant un bon moment, j’ai prétendu que mon appartement était sous alarme. Cela a été vrai pendant plusieurs années, mais j’ai interrompu mon abonnement le jour où je suis revenu vivre à Paris en permanence et fait installer une porte supplémentaire en bas de l’escalier (ma plus belle victoire sur la copropriété à ce jour). Je n’en ai rien dit au voisin qui a ma clef, lui laissant imaginer que s’il entrait sans motif valable une bordée de gardiens à matraques déboulerait sans attendre. J’ai dû admettre il y a peu de temps que j’avais fait enlever l’alarme. Mais j’ai laissé flotter l’idée que j’allais peut-être installer des webcams pour regarder ce qui se passe chez moi en mon absence. Comme il a compris tout récemment pourquoi un antivirus doit se mettre à jour plus d’une fois par an, il doit penser que je suis capable de faire ça. Un voisin crédule, ça n'a pas de prix.
Confier sa clef au voisin, tout ami qu’il soit, n’est pas chose aisée. Bien sûr, la clef est remise en principe pour les urgences : clef oubliée en rentrant de vacances, porte refermée par mégarde, dégât des eaux, sinistres et autres situations funestes. Mais qu’est ce qui dit que le voisin ne va pas fureter quand même en mon absence, ouvrir les tiroirs, fouiller dans les recoins, éplucher les papiers de la banque, ou chercher la collection de revues diverses ?
En prêtant ma clef, ou bien lorsque l’on m’en confie une, j’aborde toujours – avec finesse - ma conception de l’éthique de la chose. Elle peut se résumer en une formule « On ne touche qu’avec le yeux». Il est, à la limite, permis d’ouvrir les placards à la recherche de boîtes de croquettes pour le chat, d’un arrosoir pour les plantes, à la rigueur feuilleter un bouquin mis bien en évidence, mais pas plus. Il est formellement interdit d’ouvrir les tiroirs, soulever les papiers, regarder ce qu’il y a dans les placards ou dans le boîtes sous le lit (là je parle du voisin dont je nourris le chat de temps à autre, moi je n’ai pas de boîtes suspectes sous le lit).
Pendant un bon moment, j’ai prétendu que mon appartement était sous alarme. Cela a été vrai pendant plusieurs années, mais j’ai interrompu mon abonnement le jour où je suis revenu vivre à Paris en permanence et fait installer une porte supplémentaire en bas de l’escalier (ma plus belle victoire sur la copropriété à ce jour). Je n’en ai rien dit au voisin qui a ma clef, lui laissant imaginer que s’il entrait sans motif valable une bordée de gardiens à matraques déboulerait sans attendre. J’ai dû admettre il y a peu de temps que j’avais fait enlever l’alarme. Mais j’ai laissé flotter l’idée que j’allais peut-être installer des webcams pour regarder ce qui se passe chez moi en mon absence. Comme il a compris tout récemment pourquoi un antivirus doit se mettre à jour plus d’une fois par an, il doit penser que je suis capable de faire ça. Un voisin crédule, ça n'a pas de prix.
2 commentaires:
Confier ses clés à quelques uns revient à prendre un gros risque .... de perte .... avant tout!
@ BBGS : ben non, je ne prête pas mes clefs à n'importe qui, qu'est-ce que tu crois ?
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