mercredi 2 décembre 2009

La marche du progrès

Vu dans les chiottes toilettes de la Faculté de Médecine, place de l’Odéon, cette étrange et innovante machine à sécher les mains : le « Dyson airblade ». Enfin un sèche-mains qui sèche vraiment les mains !
Même en ce jour anniversaire de la bataille d'Austerlitz, il convient de saluer (pour une fois) l'efficacité du génie britannique.
C'est un objet des plus incongrus dans un bâtiment inauguré en 1900 et dans lequel on sent que les mots « entretien », « désinfection » et « hygiène » ne sont pas des valeurs fondamentales. Incongru car neuf, ésthétique et efficace. Donc, un bien bel objet dans un cadre disons, d’origine, certainement là pour éviter la propagation de miasmes liés à l’usage communautaire d’un torchon sale ou d’un rouleau de linge douteux et périssable. Un grand pas, donc, de la Faculté, dans la modernité. Jusqu’à vouloir sortir du lieu, et atteindre la poignée de la porte qui elle, fidèle à la tradition, collecte des couches d’échantillons microbiologiques virulents de première qualité depuis 4 à 5 générations d’étudiants. Dis, Monsieur Dyson, tu nous dessines une poignée de porte ?

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