Intriguants ces deux mots, commode et sévère. Chacun évoque non seulement un adjectif mais aussi un empereur romain. Et cela est vrai en français comme en espagnol (Cómodo et Severo), et peut-être dans bien d’autres langues latines, ce qui est fort troublant, et pose question, je trouve.
Les biographes semblent pourtant dire que Commode, fils de Marc-Aurèle était tout sauf d’un caractère agréable, arrangeant, accommodant pour tout dire. Les mots les plus mesurés le concernant semblent être : sanguinaire, despotique et imprévisible. Quand à Septime Sévère, frère de Commode à la mode de Bretagne, même s’il n’est pas passé à l’histoire comme le plus comique des empereurs, rien ne semble non plus indiquer chez lui une propension particulière à la frugalité ou à la mélancolie.
Étant un très jeune enfant, j’ai cru pendant un moment que les gens sévères étaient ceux qui portaient des lunettes. J’avais joyeusement mélangé l’expression « verres » utilisées en ces temps lointains pour parler de lunettes avec l’idée, cruciale dans les cours de récréation, de la sévérité des maîtres et des maîtresses. A la question « Elle est sévère la maîtresse? », je répondais « oui » si la maîtresse portait des lunettes (car elle avait « ses verres »), et « non » dans le cas contraire. Comme les grosses lunettes des années 60, fort peu commodes, donnaient une sale tête rébarbative, l’on me trouvait fort perspicace pour mon jeune âge. Je ne saurais dire si cela a changé.
Les biographes semblent pourtant dire que Commode, fils de Marc-Aurèle était tout sauf d’un caractère agréable, arrangeant, accommodant pour tout dire. Les mots les plus mesurés le concernant semblent être : sanguinaire, despotique et imprévisible. Quand à Septime Sévère, frère de Commode à la mode de Bretagne, même s’il n’est pas passé à l’histoire comme le plus comique des empereurs, rien ne semble non plus indiquer chez lui une propension particulière à la frugalité ou à la mélancolie.
Étant un très jeune enfant, j’ai cru pendant un moment que les gens sévères étaient ceux qui portaient des lunettes. J’avais joyeusement mélangé l’expression « verres » utilisées en ces temps lointains pour parler de lunettes avec l’idée, cruciale dans les cours de récréation, de la sévérité des maîtres et des maîtresses. A la question « Elle est sévère la maîtresse? », je répondais « oui » si la maîtresse portait des lunettes (car elle avait « ses verres »), et « non » dans le cas contraire. Comme les grosses lunettes des années 60, fort peu commodes, donnaient une sale tête rébarbative, l’on me trouvait fort perspicace pour mon jeune âge. Je ne saurais dire si cela a changé.
2 commentaires:
toujours rien a dire! prenez exemple sur notre ami Jean Paul,il bosse lui!
@ Scarlett : oui, oui, Mâme Scarlett, comme vous, des milliers de lecteurs se sont inquiétés, le standard a été débordé, mais ça y est, voyez plutôt ci-dessus svp. En vous remerciant.
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