vendredi 23 novembre 2007

Sarkozy à Pékin

Nous avons pu nous procurer en avant-première quelques bonnes feuilles du discours de Not’ Président à Pékin.

Ni Hao, camarades,
Je suis venu en ami, dans un bel Airbus que vous pouvez facilement commander le même si vous voulez, des rabais sont consentis dès le 20ème appareil, sauf points rouges. Je dis points ROUGES (rires).

J’aime la Chine, que je connais si intimement depuis ma tendre jeunesse. Le restaurant la Grande Muraille de Neuilly est encore plein de mes rires d’enfant et d’étudiant. Je te salue, Chine éternelle, Chine de Mao, des Empereurs Ming, Chine tutélaire des jonques qui ondulent dans la brise du soir, des montagnes embaumées, des rouleaux de printemps, Chine de Malraux et du porc aux 5 saveurs (pause, applaudissements).

Je te connais si bien, ô Chine du thé au jasmin, des rizières sous la lune, des grandes nattes qui pendent dans le cou et des pousse-pousse. Tu m’as fait rêver Chine de Confucius, des poètes tellement multiples qu’il serait vain de tous les citer, n’en citons en donc aucun qui ont noirci tant de rouleaux de jolies écritures qui font si bien en tapisserie. Oh, je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de différents, il est vrai, entre la France et la Chine, comme il est normal et sain entre grandes puissances. Mais l’affaire des appartements raviolis est maintenant oubliée, les propriétaires de chiens et de chats on été indemnisés, cette histoire est derrière nous. Non, regardons décidément vers le futur (applaudissements).


J’exalte ton nom, ô Chine des multitudes qui adulent leurs guides géniaux, leur élèvent des statues et leur jettent des fleurs, alors que dans mon pays on leur lance des quolibets (rires). Je baise tes pieds, ô Chine terre natale de tant et tant d’hommes de stature agréable à l’œil, et d’idéales proportions (standing ovation).


Ch’te kiffe trop, Chine des super trop belles montres et des comptes en banque époustouflantesques. Chine, je t’aimeuu. Y a-t-il quelqu’un qui m’aime ici ce soir ? (re-standing ovation). Sank you, sank you, sank yoouuu (évanouissement).

Aucun commentaire: