Suis-je le seul béotien de la blogosphère ? A lire ce que des blogueurs parmi les plus influents écrivent sur l’exposition Louise Bourgeois à Beaubourg, je m’interroge. Au risque d’aggraver mon cas, je ne connaissais pas du tout Louise Bourgeois avant d’aller voir cette expo. Eh bien, elle m’a fait penser à certains stands de Pharmagora, ceux avec les prothèses mammaires, les bandages couleur « chair », les prothèses de membres.
Mais en plus poussiéreux, cafardeux et moche. C’est un univers nombriliste, de cagibis qui sentent le renfermé, de déjections et remugles en tous genres. En dehors de quelques statues minimalistes assez réussies,j’ai trouvé insupportable je n’ai pas trop apprécié ces amoncellements de mochetés sinistres et poussiéreuses. Elle semble avoir passé sa vie dans la contemplation de sa personne, à gratter ses croûtes, à examiner ses lubies les plus inintéressantes. Si encore elle en avait sorti des œuvres qui interpellent, qui émeuvent, qui font grandir, ou tout simplement qui sont belles, je n’aurais rien à dire. Mais, franchement, quel intérêt ? En quoi est-ce que ces petitesses nous font avancer ?
A la sortie de l’expo des téléviseurs diffusent ses interviews, collés de gogos confits de dévotion qui essaient de comprendre le sens profond de la démarche de la dame. On devrait plutôt y accrocher des banderoles qui diraient « Vous venez d’avoir un aperçu de la mort : vivez ! », « Prenez l’air ! Get a life ! ».
Mais en plus poussiéreux, cafardeux et moche. C’est un univers nombriliste, de cagibis qui sentent le renfermé, de déjections et remugles en tous genres. En dehors de quelques statues minimalistes assez réussies,
A la sortie de l’expo des téléviseurs diffusent ses interviews, collés de gogos confits de dévotion qui essaient de comprendre le sens profond de la démarche de la dame. On devrait plutôt y accrocher des banderoles qui diraient « Vous venez d’avoir un aperçu de la mort : vivez ! », « Prenez l’air ! Get a life ! ».