Intermède culturel et à visée de réanimation de ce blog un peu anémique, il faut bien le dire : l’exposition « Roma e i barbari » au Palazzo Grassi à Venise.
Dans un des très beaux palais du Grand Canal, une vaste exposition qui retrace l’histoire de Rome et des barbares qui vivaient à ses frontières. Un panorama qui s’étend sur un millénaire, passant par les conquêtes romaines en Europe centrale et Europe du Nord, la stabilisation des frontières à l’apogée de l’Empire, les incursions plus ou moins pacifiques à l’intérieur des frontières, les invasions, la chute de Rome, l’apogée de Constantinople, et enfin le retour de la Rome chrétienne comme puissance dominante.
Une exposition extrêmement riche, plus de 2000 objets provenant de plus de 20 pays, dont un très grand nombre de bijoux et autres babioles que l’on enterrait avec les défunts. Un passionnant voyage qui montre que les frontières n’ont jamais vraiment existé, que les Romains ont toujours influencé les peuples qu’ils appelaient barbares, et inversement. On passe d’Auguste à Charlemagne, via Charles Martel, Attila et Vercingétorix. Beaucoup d’objets et de photographies venues de France (le commissaire de l’exposition est Jean-Jacques Aillagon) mais aussi d’Angleterre, d’Allemagne, de la République Tchèque et, aussi, tant qu’à faire, de Venise.
Ce périple nous rappelle que nos racines grecques, latines et chrétiennes se sont nourries au travers des siècles de l’apport de peuples comme les Wisigoths, les Lombards, les Vandales et les Huns que l’histoire nous apprend avoir été, au mieux, insignifiants, au pire destructeurs de la civilisation romaine.
Dans un des très beaux palais du Grand Canal, une vaste exposition qui retrace l’histoire de Rome et des barbares qui vivaient à ses frontières. Un panorama qui s’étend sur un millénaire, passant par les conquêtes romaines en Europe centrale et Europe du Nord, la stabilisation des frontières à l’apogée de l’Empire, les incursions plus ou moins pacifiques à l’intérieur des frontières, les invasions, la chute de Rome, l’apogée de Constantinople, et enfin le retour de la Rome chrétienne comme puissance dominante.
Une exposition extrêmement riche, plus de 2000 objets provenant de plus de 20 pays, dont un très grand nombre de bijoux et autres babioles que l’on enterrait avec les défunts. Un passionnant voyage qui montre que les frontières n’ont jamais vraiment existé, que les Romains ont toujours influencé les peuples qu’ils appelaient barbares, et inversement. On passe d’Auguste à Charlemagne, via Charles Martel, Attila et Vercingétorix. Beaucoup d’objets et de photographies venues de France (le commissaire de l’exposition est Jean-Jacques Aillagon) mais aussi d’Angleterre, d’Allemagne, de la République Tchèque et, aussi, tant qu’à faire, de Venise.
Ce périple nous rappelle que nos racines grecques, latines et chrétiennes se sont nourries au travers des siècles de l’apport de peuples comme les Wisigoths, les Lombards, les Vandales et les Huns que l’histoire nous apprend avoir été, au mieux, insignifiants, au pire destructeurs de la civilisation romaine.
Le magnifique catalogue de l’exposition pèse une tonne. Son achat devrait être réservé aux détenteurs de port d’armes, il est idéal comme arme de jet ou de fracassage de crâne. Grâce à cette exposition, je vois bien plus clairement l’héritage de nos ancetres les Ostrogoths dans notre vie quotidienne. Une authentique révélation.
2 commentaires:
Miam ! J'ai hâte ... d'aller à Venise !
@ Anonyme: certes, mais en meme temps,
Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus
On cherche encore des mots
Mais l'ennui les emporte
On voudrait bien pleurer
Mais on ne le peut plus
Que c'est triste Venise
Lorsque les barcarolles
Ne viennent souligner
Que des silences creux
Et que le cœur se serre
En voyant les gondoles
Abriter le bonheur
Des couples amoureux
Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus
Les musées, les églises
Ouvrent en vain leurs portes
Inutile beauté
Devant nos yeux déçus
Que c'est triste Venise
Le soir sur la lagune
Quand on cherche une main
Que l'on ne vous tend pas
Et que l'on ironise
Devant le clair de lune
Pour tenter d'oublier
Ce qu'on ne se dit pas
Adieu tout les pigeons
Qui nous ont fait escorte
Adieu Pont des Soupirs
Adieu rêves perdus
C'est trop triste Venise
Au temps des amours mortes
C'est trop triste Venise
Quand on ne s'aime plus
Enfin, c'est mon opinion personnelle.
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