Pour faire refaire ma salle de bains il y a 2 ans j’ai fait appel à un ami d’amie, Michel et sa société Parallèle*. Le chantier a – bien sûr –duré nettement plus longtemps que prévu. J’avais naïvement pris 2 semaines de vacances pour la durée des travaux promise par Michel. J’ai reposé mes palmes et mes valises dans un chantier en souffrance et j’ai dû faire appel à la charité du voisinage pour bénéficier des services que l’on trouve en général dans les salles d’eau modernes. En pleine canicule, cela va de soi. Mais bon, entre amis on ne va pas se fâcher. J’ai fini par être à tu et à toi avec tous les ouvriers, contremaîtres, etc. une joyeuse communauté de spécialistes ès installations de salle de bains haut de gamme.
Il a fallu à moment donné choisir un radiateur mural, sèche-serviette. Coup de bol inouï, il y en avait un, pile de la bonne taille, en exposition dans un des magasins de Parallèle, à Bastille. Je l’ai payé au prix du neuf, avec l’avantage de ne pas avoir de mode d’emploi, de garantie et toutes ces paperasseries inutiles entre amis. Las, le dis radiateur a cessé de fonctionner au bout de quelques mois. La société Parallèle a diligenté après une série de coups de fils de moins en moins amicaux un de ses nouveaux contremaîtres qui a trouvé que, effectivement, le radiateur ne fonctionnait plus et que, de plus, le boîtier de commandes était dangereusement proche de l’eau coulant de la douche. Avec l’aplomb de l’inspecteur des travaux finis, le Monsieur m’a annoncé qu’il y avait risque d’électrocution. Ceci n’a pas fait plaisir à Boris*, l’ouvrier qui avait réalisé l’installation et qui était devenu, depuis ces longs mois, un bon ami. Boris m’a regardé avec des yeux qui disaient clairement qu’il exagérait le nouveau avec ses histoires de normes, de pas moins d’un mètre de distance avec l’eau et tous ces trucs insensés que c’est la faute de Bruxelles. Mais, bien sûr, ce n’était rien à changer, on avait la pièce nécessaire au magasin et on déplacerait le boîtier de l’autre côté du radiateur pour éviter l’effet Claude François. Nous nous sommes quittés sur des paroles des plus amicales, sûrs de se revoir bientôt pour régler cette broutille.
Deux ans plus tard, après fax, messages, coup de fil, puis lettre recommandée, aucun signe concret de Parallèle. Un porte serviette métallique et froid de 700 Euros orne ma salle de bains. J’ai pensé bricoler le truc moi-même ou faire appel à un plombier du coin, mais n’ayant pas de mode d’emploi, de référence, etc… j’ai laissé traîner, comptant vaguement sur mon ami Michel pour, un jour, agir enfin et soulager sa conscience certainement bien agitée. Pas de chauffage dans ma salle de bains, les serviettes sèchent comme elles peuvent, à la naturelle, mais avec les beaux jours, on relativise le désagrément.
Jusqu’à la nuit dernière où j’ai été réveillé par des crépitements violents, des flammes, de la fumée : le boîtier du radiateur était en flammes. Tout benoîtement, sans rien demander à personne, il s’est mis à court-circuiter, à noircir et à fumer avec entrain. Une veine qu’il n’y ait pas eu de serviette suspendue pour prendre feu et incendier l’immeuble. Une veine aussi que cela ne se soit pas passé pendant que j’étais sous la douche, j’aurais retrouvé fissa Cloclo et ses clodettes les plus chevronnées, dans des éclairs et des fulgurances dignes de Michael Jackson en pleine gloire. Remarque, j’aurais pu passer voir Michael au purgatoire et lui demander comment il avait trépassé. Je me demande si Parallèle n’a pas une succursale à Los Angeles. On aurait un début d’explication à ce drame soudain et mystérieux. Je vais appeler le répondeur portable de Michel pour m’enquérir.
Il a fallu à moment donné choisir un radiateur mural, sèche-serviette. Coup de bol inouï, il y en avait un, pile de la bonne taille, en exposition dans un des magasins de Parallèle, à Bastille. Je l’ai payé au prix du neuf, avec l’avantage de ne pas avoir de mode d’emploi, de garantie et toutes ces paperasseries inutiles entre amis. Las, le dis radiateur a cessé de fonctionner au bout de quelques mois. La société Parallèle a diligenté après une série de coups de fils de moins en moins amicaux un de ses nouveaux contremaîtres qui a trouvé que, effectivement, le radiateur ne fonctionnait plus et que, de plus, le boîtier de commandes était dangereusement proche de l’eau coulant de la douche. Avec l’aplomb de l’inspecteur des travaux finis, le Monsieur m’a annoncé qu’il y avait risque d’électrocution. Ceci n’a pas fait plaisir à Boris*, l’ouvrier qui avait réalisé l’installation et qui était devenu, depuis ces longs mois, un bon ami. Boris m’a regardé avec des yeux qui disaient clairement qu’il exagérait le nouveau avec ses histoires de normes, de pas moins d’un mètre de distance avec l’eau et tous ces trucs insensés que c’est la faute de Bruxelles. Mais, bien sûr, ce n’était rien à changer, on avait la pièce nécessaire au magasin et on déplacerait le boîtier de l’autre côté du radiateur pour éviter l’effet Claude François. Nous nous sommes quittés sur des paroles des plus amicales, sûrs de se revoir bientôt pour régler cette broutille.
Deux ans plus tard, après fax, messages, coup de fil, puis lettre recommandée, aucun signe concret de Parallèle. Un porte serviette métallique et froid de 700 Euros orne ma salle de bains. J’ai pensé bricoler le truc moi-même ou faire appel à un plombier du coin, mais n’ayant pas de mode d’emploi, de référence, etc… j’ai laissé traîner, comptant vaguement sur mon ami Michel pour, un jour, agir enfin et soulager sa conscience certainement bien agitée. Pas de chauffage dans ma salle de bains, les serviettes sèchent comme elles peuvent, à la naturelle, mais avec les beaux jours, on relativise le désagrément.
Jusqu’à la nuit dernière où j’ai été réveillé par des crépitements violents, des flammes, de la fumée : le boîtier du radiateur était en flammes. Tout benoîtement, sans rien demander à personne, il s’est mis à court-circuiter, à noircir et à fumer avec entrain. Une veine qu’il n’y ait pas eu de serviette suspendue pour prendre feu et incendier l’immeuble. Une veine aussi que cela ne se soit pas passé pendant que j’étais sous la douche, j’aurais retrouvé fissa Cloclo et ses clodettes les plus chevronnées, dans des éclairs et des fulgurances dignes de Michael Jackson en pleine gloire. Remarque, j’aurais pu passer voir Michael au purgatoire et lui demander comment il avait trépassé. Je me demande si Parallèle n’a pas une succursale à Los Angeles. On aurait un début d’explication à ce drame soudain et mystérieux. Je vais appeler le répondeur portable de Michel pour m’enquérir.
* Toute ressemblance, etc.., bien sûr.
2 commentaires:
Coup de bol! Dis donc, je vois que la coupe est pleine, tu lâches le morceau après des mois d'atermoiements, on veut des noms .... tu peux peut-être porter plainte pour tentative d'assassinat! Méfie toi de la radio, elle n'a jamais fonctionné, elle va peut-être exploser, elle aussi, quand tu seras sous la douche ...
C'est vrai qu'on se gelait les miches sérieusement l'hiver, et que c'était le meilleur moyen pour ne pas abuser ni de la douche ni de la magnifique douchette des WC ... Dis toi que tu as fait des économies ...
je dois dire que, là, je ne rigole plus. Quand on me cherche, on me trouve. Comme Clitis Wood, pareil,ça va chier.
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