Avec les beaux jours revient la saison des abandons. Moi, j’ai trouvé un Vélib’ abandonné. Bon, il était posé sur une station mais il n’était pas attaché à une borne car l’antivol était fiché dans la patte qui se glisse dans la borne. J’ai eu pitié du pauvre Vélib’, d’autant qu’en dehors de ce léger défaut, il est en parfait état.
J’ai vainement cherché une camionnette Vélib’ pour le rendre à ses propriétaires. Deux commissariats successifs m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas le garder. Je l’ai donc adopté et je me suis baladé avec tout le week-end. Je lui ai même acheté un joli antivol, pour l’attacher quand je me balade loin de chez moi.
Je lui ai trouvé une place dans la cour de l’immeuble pour ne pas qu’il passe la nuit dans la rue.
Et puis, je me suis dit qu’une vie de Vélib’ c’est surtout une vie de groupe, de voyages et d’aventures, avec tous ses potes. Sûrement une communauté soudée et chaleureuse ; c’est qu’il y en a 20000 tout de même, en circulation, en comptant les blessés et les disparus. Bien sûr, il est à l’abri dans la cour, mais un jour ou l’autre lui manquera la vie trépidante au grand air, les gnons, les bus qui frôlent, les piétons inconscients, les crevaisons, les vandalismes de toutes sortes. L’appel du large est inévitable. J’ai donc rempli un formulaire pour donner son signalement (N°15975) aux autorités pour qu’ils viennent le récupérer dans la cour. Ca va prendre un bon moment.
Et puis, je me suis dit qu’une vie de Vélib’ c’est surtout une vie de groupe, de voyages et d’aventures, avec tous ses potes. Sûrement une communauté soudée et chaleureuse ; c’est qu’il y en a 20000 tout de même, en circulation, en comptant les blessés et les disparus. Bien sûr, il est à l’abri dans la cour, mais un jour ou l’autre lui manquera la vie trépidante au grand air, les gnons, les bus qui frôlent, les piétons inconscients, les crevaisons, les vandalismes de toutes sortes. L’appel du large est inévitable. J’ai donc rempli un formulaire pour donner son signalement (N°15975) aux autorités pour qu’ils viennent le récupérer dans la cour. Ca va prendre un bon moment.
En attendant, je le surveille du coin de l’œil pour être sûr qu’un malfaisant ne le pique pas. C’est qu’il y a des malhonnêtes, vous savez.
2 commentaires:
Tu en as fait une véritable oeuvre d'art.Dommage que tu lui aies choisi un destin de"laissé pour compte".Colette
@ Colette: pas du tout laissé pour copmpte, je le couve jusqu'à ce que ses propriétaires légitimes viennent le chercher. Pour l'instant, personne en vue, je pense que je vais m'en servir à nouveau ce week-end, et chercher une camionette Velib' à qui le rendre (à supposer qu'ils en veuilent bien).
Enregistrer un commentaire