mardi 2 février 2010

Océans

Le cinéma est bien la bouée de sauvetage du bloggueur à court d'idées. Cinéma donc, pour ce 301ème billet: "Océans" de Jacques Perrin. Une sorte de Thalassa où d’un seul tenant on l’on couvre des sujets tels que les animaux arctiques, les bébés tortues qui essaient d’arriver à la mer avant de se faire bouffer par les méchants oiseaux, les ravages de la pêche industrielle, la pollution marine, la fonte de pôles, les poissons rigolos, les crabes inquiétants, et les orques qui chassent les gentils phoques. Tout cela est bien plaisant, les images sont tellement léchées qu’on se demande souvent si ce ne sont pas des images de synthèse (on fait des choses très bien maintenant). Le commentaire, pourtant fort rare, est bien lourdingue, Jacques Perrin se complait à se mettre en scène avec un gamin que l’on imagine être son petit-fils pour nous inciter à protéger la planète. La cause est belle, certes, mas pas besoin d’être aussi lourd pour autant. Il y a des scènes spectaculaires, mais on les a presque toutes déjà vues à l’occasion du lancement du film. Il faut dire qu’avec une bonne douzaine de sponsors (de Total à l’Agence Spatiale Européenne, en passant par Liliane Bettancourt et un roi du pétrole), il y a eu une gentille promotion de l’œuvre avec force rabâchage des séquences-choc. Un avertissement quand même : on croit que c’est fini, et puis, non, le film repart. Il nous fait le coup 3 ou 4 fois, Jacques Perrin, soyez prévenus.
Bon, je ne veux pas faire un billet grincheux pour autant : il y a des zanimaux fort étonnants dans ce documentaire, qui nous rappelle quelques vérités essentielles sur les dangers que court notre planète. « On peut voir à la rigueur », dirait le Canard Enchaîné, pourtant palmipède des plus aquatiques.

1 commentaire:

Chroniques de Bretagne a dit…

Ma copine a failli s'endormir et les critiques de ma copine sont de grande qualité.