Rien à la télé ce soir. Dix minutes d’affilée sur TF1 (probablement un record personnel) m’ont suffit pour ne pas vouloir voir la suite de l’opération de communication de Sarkozy. Du paternalisme, de la complaisance, du faux débat huilé à l’avance, de la, propagande à l’ancienne, merci bien.
Allez plutôt voir « A Serious Man » des frères Coen, l’histoire d’un homme juif du Minnesota dans les années 50 qui n’a vraiment pas de chance dans la vie. Pourtant il ne fait rien de mal, c’est un homme sérieux, mais tout lui tombe dessus. Comme toujours avec les frères Coen, l'image est superbe, les trognes des acteurs sont impayables, et le scénario est aux petits oignons. Un très, très bon film, pourvu que, sur la fin, l’on accepte le mystère (ceux qui ont vu le film comprendront).
Dans un autre genre, « Une petite zone de turbulence », d’Alfred Lot (?) avec Michel Blanc (ah, OK !) m’a aussi vraiment bien plu. Là aussi, un homme qui n’a pas de chance dans la vie, même s’il y est quand même, un peu, pour quelque chose. Une atmosphère de pièce anglaise, le film est tiré d’une pièce intitulée « A spot of bother », c’est tout dire. Ce qui est bien récemment avec Michel Blanc c’est que, parvenu à une certaine maturité, il réussit, comment dirais-je, à nous en dire pas mal sur lui à travers des personnages nettement plus jeunes et jolis que lui (Cyril Descours, en l’occurrence). Et quand il fait ça, on aime bien ce qu’il nous dit et comment il le dit (ceux qui ont vu le film comprendront).
Dans un autre genre, « Une petite zone de turbulence », d’Alfred Lot (?) avec Michel Blanc (ah, OK !) m’a aussi vraiment bien plu. Là aussi, un homme qui n’a pas de chance dans la vie, même s’il y est quand même, un peu, pour quelque chose. Une atmosphère de pièce anglaise, le film est tiré d’une pièce intitulée « A spot of bother », c’est tout dire. Ce qui est bien récemment avec Michel Blanc c’est que, parvenu à une certaine maturité, il réussit, comment dirais-je, à nous en dire pas mal sur lui à travers des personnages nettement plus jeunes et jolis que lui (Cyril Descours, en l’occurrence). Et quand il fait ça, on aime bien ce qu’il nous dit et comment il le dit (ceux qui ont vu le film comprendront).
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