vendredi 26 août 2011

The Artist

Vu en avant-première The artist de Michel Hazanavicius (oui, j’ai fait un copié-collé pour son nom, j’avoue). Il s’agit donc du film muet en noir et blanc du Festival de Cannes 2011. Un film mémorable. Des tronches géniales, une utilisation de la musique (et des silences) unique, des images superbes, des scènes magiques (le bal ! le porte-manteau !). Et puis quelques vieux acteurs recyclés en vignettes géniales (Malcolm Mac Dowell à peine changé depuis « If », Palme d’or 1969, voir ci-contre. John Goodman! et le chauffeur dont je ne connais pas le nom!).
Ce film est une magnifique idée sur Hollywood, le cinéma, les acteurs, les larmes à l’œil en salles obscures. Jean Dujardin est exceptionnel, Véronique Dijo et le petit chien le sont aussi dans leur genre.
Le problème avec Michel Hazanavicius (re copié-collé) est que ce film est comme ses deux OSS117 : il tourne autour d’une idée géniale, mais avec une seule idée on a du mal à meubler 1h30. Il commence de façon exceptionnelle, puis traîne en longueur, la magie a du mal à durer et on s’ennuie un peu, même si on a très, très envie de rester sous le charme. Mais bon, tout ceci n’est que finasseries de critique cinématographique haut de gamme, du genre à être invité aux soirées du Label des Spectateurs UGC, voyez, haut de gamme. Pour les autres, ce qu’il faut retenir de The Artist est que c’est un film à ne pas rater, on s’en souviendra longtemps, et avec grand plaisir. Et c’est un film français, qui se vendra bien à l’export, Cocorico, Monsieur !

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