Dans « Une vie française » de Jean-Paul Dubois, le narrateur est affligé d’un tic mental qui lui fait répéter des milliers de fois à lui-même des noms propres comme « Zeitsev », « Ingersoll » ou « Hoegentaler ».
Je n’en suis pas là, mais j’ai presque toujours un air de musique dans la tête. Je redoute terriblement la chanson entendue le matin à la radio, c’est pour ça que j’écoute France Inter. Il arrive qu’ils passent de très courts extraits de chanson entre 7 et 8h. C’est rare, mais quand ça arrive, ce sont forcément des ritournelles que tout le monde connaît et qui collent longtemps dans la mémoire. En dehors de ces situations, reviennent facilement à la surface diverses choses telles que les premières mesures de « Jésus que ma joie demeure » de Bach, le refrain d’un chant de louveteaux (que j’ai dû entendre chanter 2 fois dans ma vie par des « vieux guides » qui devaient être des cheftaines de 16 ans), ou encore la comptine que voici :
Les éléphants vont à la foire,
Mais que vont-ils y voir ?
Le gai laboureur qui dans l’air du matin
Peigne ses cheveux de lin.
Un singe tomba du banc,
Sur la trompe de l’éléphant,
L’éléphant fit un tour et se mit à genoux,
Mais qu’advint-il du singe ?
Je crois me souvenir d’avoir entendu ça quand je devais avoir 4 ou 5 ans, sur un disque 45 tours au milieu duquel on posait un cylindre avec un chapeau pointu, recouvert de pans de miroirs qui, lorsque le disque tournait, reflétaient des singes qui sautaient d’un trapèze : hop j’attrape le trapèze, hop je le lâche. C’était peut-être un cadeau publicitaire à une époque innocente où les laboratoires pharmaceutiques offraient aux médecins des jouets pour leurs enfants.
Les éléphants vont à la foire,
Mais que vont-ils y voir ?
Le gai laboureur qui dans l’air du matin
Peigne ses cheveux de lin.
Un singe tomba du banc,
Sur la trompe de l’éléphant,
L’éléphant fit un tour et se mit à genoux,
Mais qu’advint-il du singe ?
Je crois me souvenir d’avoir entendu ça quand je devais avoir 4 ou 5 ans, sur un disque 45 tours au milieu duquel on posait un cylindre avec un chapeau pointu, recouvert de pans de miroirs qui, lorsque le disque tournait, reflétaient des singes qui sautaient d’un trapèze : hop j’attrape le trapèze, hop je le lâche. C’était peut-être un cadeau publicitaire à une époque innocente où les laboratoires pharmaceutiques offraient aux médecins des jouets pour leurs enfants.
Je pensais être la seule personne au monde à me souvenir de cette chanson. Google m’a prouvé que non ! Cette chanson existe bel et bien (ouf, je ne suis pas totalement cinglé). Mais on dirait que le gai laboureur est en fait un gai babouin, ou peut-être un gai bédouin. Ces comptines, c’est vraiment n’importe quoi, et je ne remercie pas l’auteur de celle-ci.
2 commentaires:
C'était un 78 tours de petite dimension:"une nouveauté pédagogique pour l'enchantement et l'éducation des petits" (simple choix de ta maman)
Pas de "laboureur" mais un "babouin" et l'éléphant fit "Atchoum !"...Colette
@ Colette: je reconnais bien là ma maman, toujours à la pointe de ce qui se fait de mieux en matière pédagogique. Tu as gardé ce disque ??
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