De retour d’une brève villégiature, je rattrape progressivement l’actualité des dernières semaines. J’avais vaguement entendu parler d’une enquête sur les capacités linguistiques des candidats à la présidentielle. Je n’ai trouvé trace de la dite enquête que sur le site de la Voix du Nord. Si on s’en tient aux deux candidats encore en lice, il est clair qu’aucun d’entre eux ne parle anglais. Les communicants de Sarkozy ont beau déclarer que l’« on peut dire anglais courant » à son sujet, il est évident que ce n’est pas vrai. Les quelques images que l’on a vu de son voyage aux Etats-Unis il y a quelques mois montre qu’il peut à peine aligner trois mots dans un anglais hésitant. Pour des raisons évidentes de sécurité personnelle (tenant aux incertitudes du résultat de l’élection de dimanche prochain) je n’oserais pas comparer son vocabulaire anglais à celui de José Garcia en De Niro dans le sketch que l’on connaît tous, et qui fait allusion à ce dialogue fameux, mais on n’en est pas loin. Quand à Ségolène qui dit ne pas parler anglais (je résume) parce qu’elle ne vient pas de la grande bourgeoisie, je pense qu’elle dit le vrai, mais on n’en attend pas moins d’elle, l’immaculée candidate. Ceci dit, l’idée que notre futur(e) président(e) ne tirera ses informations que de supports en français, sans jamais lire un article de journal ou un livre en anglais laisse rêveur sur leur capacité à comprendre le monde. Une nouvelle génération arrive aux commandes politiques de la France, mais il faudra sans doute attendre la suivante pour y trouver, de vrais européens capables de fonctionner un minimum dans une autre langue que la leur. You talking to me ?
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