Dans la série « comment emmerder les vieux cons», les ados américains se sont mis à se faire des « hugs » (accolades) pour un oui pour un non. Lorsque 2 ados se rencontrent, ils ne se serrent pas la main, ne se disent pas « hi », ne se font pas un « high five », ne se font pas la bise, non, ils tombent dans les bras l’un de l’autre, se serrent bien, se tapotent le dos, et repartent vaquer à leurs occupations habituelles. Là où ça se corse c’est quand 3 ou 4 ados se croisent, eh ben, c’est pareil, que je te saute dans les bras dans la mêlée, que je te renifle le cou et je repars ensuite faire mes petites affaires. Comme toujours aux Etats-Unis, la chose devient un sujet de débat majeur. La presse s’émeut, les collèges sortent des règlements intérieurs interdisant le « hugging », des ados ouvrent des blogs où ils se plaignent de se faire tripoter un peu trop sous prétexte de « hugging », disent qu'ils sont malheureux parcequ’on les évite pour ne pas avoir à faire de « hug », soit encore qu’on les a mis à l’écart parce qu’ils trouvent crétin de faire des « hugs » à tout bout de champ. Il est évident que cette mode passera un jour l’Atlantique.
Après le hula-hoop, les cheveux longs, la drogue, le verlan, les piercings et les tatouages, après le jean taille basse et le caleçon qui dépasse, le prochain péril jeune se nomme le « hugging ». Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour rester jeune et dans le coup.

La classe Affaires la plus étrange du monde doit être celle de la compagnie de Hong Kong, 
Pedro Almodovar revient avec un film bien ficelé comme il sait les faire. Des décors hyper léchés, une caméra inventive, de la passion, du suspense, de la mort, une magnifique Penelope Cruz, et du gazpacho. De la passion il y en a beaucoup, du mélo aussi, mais bien dosé, pas trop.
Non, ceci n’est pas à propos de la victoire de la Norvège à l’Eurovision. La Norvège a explosé les compteurs de l’Eurovision avec une chanson de guimauve nullissime, totalement insipide, uniquement parce que le chanteur était un mignon petit biquet de 18 ans. Aucun mérite, à 18 ans tout le monde a une tête comme ça. L’Eurovision est décidément un concours de crétins à destination de peuplades imbéciles, minuscules, et sous-développées qui votent les unes pour les autres pour des raisons inavouables. Je me refuse à regarder cette ignominie interminable commentée par des chauvins même pas drôles. Je n’ai regardé que la dernière demi-heure de l’émission, pour l’habituel « Malta, 2 points, Bosnia- Herzegovina 3 points », qui fait toujours ricaner, et uniquement pour ça, qu’est-ce que vous allez croire ?

ir. L’Asie c’est fascinant.
L’Asie c’est très compliqué. Prenez un taxi ou un rickshaw à Bombay, ils ont tous des compteurs (joie !). Quand le chauffeur le met en marche (il faut parfois un peu insister), on voit qu’ils ont des petites cases dans lesquelles défilent des chiffres. Les cases indiquent « Rupees » et « Paise » (roupies et centimes, donc). Le voyageur est content, le système est clair. Surprise, les roupies défilent lentement, très, très lentement même. Dix centimes pour une demi-heure de rickshaw, c’est bien peu cher, le voyageur n’en revient pas. Et le voyageur est de plus en plus content car il se dit que
chaud souvenir, dans le cœur de ces gens miséreux, mais braves.