L’Asie c’est très compliqué. Prenez un taxi ou un rickshaw à Bombay, ils ont tous des compteurs (joie !). Quand le chauffeur le met en marche (il faut parfois un peu insister), on voit qu’ils ont des petites cases dans lesquelles défilent des chiffres. Les cases indiquent « Rupees » et « Paise » (roupies et centimes, donc). Le voyageur est content, le système est clair. Surprise, les roupies défilent lentement, très, très lentement même. Dix centimes pour une demi-heure de rickshaw, c’est bien peu cher, le voyageur n’en revient pas. Et le voyageur est de plus en plus content car il se dit que
1. L’Inde est un pays vraiment très bon marché (la misère des autres a toujours un petit côté positif)
2. Il va pouvoir laisser un pourboire absolument démentiel, sans se ruiner, qui fait que l’on se souviendra de lui dans les bidonvilles et l’on chantera longtemps le souvenir de sa munificence, le soir à la veillée. Les gamins écouteront bouche bée l’histoire du jour où le noble étranger tira toute la famille de sa misère par un geste sublime (« Je vous le dis, il a carrément triplé le tarif du compteur ! Et il est reparti sans se retourner, comme un prince »). On ne connaîtra pas le nom du noble étranger, mais longtemps sa mémoire vivra, comme un chaud souvenir, dans le cœur de ces gens miséreux, mais braves.
Le problème est que le tarif du compteur doit être multiplié par 10 ou parfois par 12 ou encore autre chose, va savoir, selon l’heure du jour, le type de véhicule, la durée d’attente etc… Les chauffeurs ont des grilles qui permettent de calculer le prix selon ce qu’indique le compteur, des grilles crasseuses, officielles ou faites maison. Le voyageur généreux qui laisse une belle liasse de billets peut donc être déçu par l’accueil qui sera réservé à son beau geste. D'autant que les conducteurs de rickshaw n'ont pas forcément le même sens de l'humour que nous autres. Mieux vaut le savoir. L’Asie c’est très compliqué.
1. L’Inde est un pays vraiment très bon marché (la misère des autres a toujours un petit côté positif)
2. Il va pouvoir laisser un pourboire absolument démentiel, sans se ruiner, qui fait que l’on se souviendra de lui dans les bidonvilles et l’on chantera longtemps le souvenir de sa munificence, le soir à la veillée. Les gamins écouteront bouche bée l’histoire du jour où le noble étranger tira toute la famille de sa misère par un geste sublime (« Je vous le dis, il a carrément triplé le tarif du compteur ! Et il est reparti sans se retourner, comme un prince »). On ne connaîtra pas le nom du noble étranger, mais longtemps sa mémoire vivra, comme un chaud souvenir, dans le cœur de ces gens miséreux, mais braves.
Le problème est que le tarif du compteur doit être multiplié par 10 ou parfois par 12 ou encore autre chose, va savoir, selon l’heure du jour, le type de véhicule, la durée d’attente etc… Les chauffeurs ont des grilles qui permettent de calculer le prix selon ce qu’indique le compteur, des grilles crasseuses, officielles ou faites maison. Le voyageur généreux qui laisse une belle liasse de billets peut donc être déçu par l’accueil qui sera réservé à son beau geste. D'autant que les conducteurs de rickshaw n'ont pas forcément le même sens de l'humour que nous autres. Mieux vaut le savoir. L’Asie c’est très compliqué.
2 commentaires:
Moi j'aurais aimé quelques photographies de plats ..... mystérieux ! ( du chien , du chat ??)
@ Boh non, rien de bien excitant à Bombay, tout était super bon, dans un genre qui déménage pas mal. La Corée était plus fun de ce point de vue là. Pas de chien mais de la méduse (resto japonais) et plein de gousse d'ail et de chou fermenté épicé pestilentiel (kimchi)
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