Axel Kahn et Didier Sicard, anciens membres du Comité National d’Ethique signent dans Le Monde un article réfutant le recours aux tests ADN pour établir les liens familiaux des candidats à l’immigration.
Leur argument central est que les français refusent que la biologie serve à établir la filiation, et ceci devrait valoir pour les français comme pour les non-français. D’autant que entre 3 et 8% des enfants français de souche auraient un père biologique différent de celui de leur état-civil (on peut s’interroger sur la façon dont on a pu déterminer celà). Un autre argument qui porte est illustré par le cas d’une femme désirant rejoindre son époux avec trois enfants, dont un d'un père différent. Faudra-t-il que sa mère abandonne le « bâtard », partant avec seulement deux de ses enfants ? Ou bien qu'elle renonce à reconstruire sa famille ?
Ces raisonnements me semblent justes mais il est semble – à vérifier - que ces tests n’auraient rien d’obligatoire et ne seraient qu’un des moyens qu’une personne aurait de faire reconnaître ses liens de filiation, l’autre moyen (sans doute plus long et hasardeux dans certains pays) restant de produire des documents administratifs convaincants. La plupart des pays européens utilisent ces tests, et à partir du moment où ils restent facultatifs et clairement encadrés par la loi, je ne crois pas qu’il faille s’en indigner.
On doit par contre s’inquiéter du glissement vers une approche de plus en plus répressive de l’immigration, à coup de « petites mesures de bon sens », qui aboutira peu à peu à discrètement effacer des principes fondamentaux.
Même si je n’adhère pas totalement aux raisonnements d’Axel Kahn et Didier Sicard sur les tests ADN, je le rejoins quand même dans leur opposition. Venant d’un gouvernement qui cherche à faire passer comme « normal » un objectif de refoulés annuel digne le la Gestapo (25000 hommes, femmes et enfants, peut importent leurs cas particuliers ou leurs histoires individuelles), il me semble sain et logique de s’opposer à cette nouvelle petite mesure.
Leur argument central est que les français refusent que la biologie serve à établir la filiation, et ceci devrait valoir pour les français comme pour les non-français. D’autant que entre 3 et 8% des enfants français de souche auraient un père biologique différent de celui de leur état-civil (on peut s’interroger sur la façon dont on a pu déterminer celà). Un autre argument qui porte est illustré par le cas d’une femme désirant rejoindre son époux avec trois enfants, dont un d'un père différent. Faudra-t-il que sa mère abandonne le « bâtard », partant avec seulement deux de ses enfants ? Ou bien qu'elle renonce à reconstruire sa famille ?
Ces raisonnements me semblent justes mais il est semble – à vérifier - que ces tests n’auraient rien d’obligatoire et ne seraient qu’un des moyens qu’une personne aurait de faire reconnaître ses liens de filiation, l’autre moyen (sans doute plus long et hasardeux dans certains pays) restant de produire des documents administratifs convaincants. La plupart des pays européens utilisent ces tests, et à partir du moment où ils restent facultatifs et clairement encadrés par la loi, je ne crois pas qu’il faille s’en indigner.
On doit par contre s’inquiéter du glissement vers une approche de plus en plus répressive de l’immigration, à coup de « petites mesures de bon sens », qui aboutira peu à peu à discrètement effacer des principes fondamentaux.
Même si je n’adhère pas totalement aux raisonnements d’Axel Kahn et Didier Sicard sur les tests ADN, je le rejoins quand même dans leur opposition. Venant d’un gouvernement qui cherche à faire passer comme « normal » un objectif de refoulés annuel digne le la Gestapo (25000 hommes, femmes et enfants, peut importent leurs cas particuliers ou leurs histoires individuelles), il me semble sain et logique de s’opposer à cette nouvelle petite mesure.
2 commentaires:
Un autre danger tient au fait que cet outil, s'il n'est pas obligatoire, ne devienne fortement recommandé. Une course à l'échalote, en quelque sorte.
Sinon, d'accord avec eux pour ne pas vouloir appliquer aux autres ce que l'ont refuse ici.
@ Mich: on peut effectivement imaginer que pour certains bureaucrates, le facultatif devienne vite indispendable. Mais quand on a la culture du résultat, que voulez-vous ?
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