lundi 3 septembre 2007

Le fils de l'épicier

Je sais, je sais, j’ai le chic pour parler de livres sortis il y a des années et de films que tout le monde a déjà vus. Dans cette veine, voici « Le fils de l’épicier », sur les écrans depuis déjà 3 semaines. On m’avait dit qu’il n’y en avait pas grand-chose à attendre, ce fut donc une bonne surprise.
Evidemment, comme tous les films, bouquins, morceaux de musique, etc… il y a des circonstances où l’on est sera touché alors que son voisin, parce qu’il est dans un tout autre état d’esprit, ou qu’il n’aura pas digéré le chili con carne de midi s’ennuiera ferme. Je peux deviner les raisons qui m’ont fait l’apprécier autant, mais cela n’a d’intérêt que pour moi.
Je dirai simplement que j’ai beaucoup aimé ce film parce qu’il n’ a rien de lourd ou de facile. On oscille toujours entre des contraires : l’enfer familial / le bonheur familial, la campagne idyllique / les coins paumés où l’on s’emmerde à mourir, les petits vieux totalement largués / les vieilles dames indignes à qui on ne la fait pas, le comique / le pathétique, le bonheur est dans le pré / le cauchemar des petits bleds, etc… Lorsqu’on pense verser dans un cliché, on se trompe (presque) à chaque fois.
Les acteurs sont bons, des premiers rôles aux rôles secondaires (la géniale Lucienne, les petits vieux qui n’ont l’air de rien mais qui en sortent de bien bonnes, le copain épicier arabe, etc…).

Je n’aime pas que l’on me raconte les films, je ne raconterai pas celui-là, mais je vous encourage fortement à aller le voir. Il ne va pas rester 3 semaines de plus à l’affiche…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Va voir Caramel , et fais nous une critique dans le même genre ... ça m'intéresse !

sameplayer a dit…

@ Anonyme: effectivement, l'on m'en a dit du bien (la même source qui disait du mal du fils de l'épicier d'ailleurs). On va voir ce qu'on peut faire