dimanche 2 septembre 2007

Vélib' : vigilance !

Dans la série « Vélib’ c’est génial mais soyons quand même vigilants » cette petite anecdote.
Etant à Montmartre, j’ai essayé de retirer le seul Vélib’ disponible dans une station avec ma carte Navigo. Le voyant passe du vert à l’orange, et j’entends le petit « clic » qui veut dire « a y est ! tu peux me prendre ! ». Je tire sur le vélo, ça coince, et, paf ! le voyant repasse au rouge. Tout coincé. J’attends un peu, toujours rouge, et pas d’autre vélo à la station. Pas grave, je vais à la suivante. Galère pour trouver, un samedi midi à Montmartre une station avec des vélos: tous les Vélib’ ont descendu les pentes depuis belle lurette. J’arrive à grand-peine place Clichy, deux Vélib’ disponibles, mais ma carte fait passer les voyants du vert au rouge. Rien à faire, on m’interdit de prendre un Vélib’ ! Scandale !
Je cherche sur la borne le numéro d’appel, l'écran de la borne me dit que je suis en train d’utiliser un Vélib ‘ et que donc elle ne peut m’en donner un autre…
Gasp ! J’appelle le numéro en question et je tombe sur un menu qui m’annonce 5 minutes d’attente. Gnééé…. Voilà que passe un bus qui me rapproche de chez moi, je saute dedans, toujours avec le téléphone à l’oreille à écouter la musique d’attente Vélib’. Une dame, aimable, finit par décrocher. Bien sûr je n’ai pas mon numéro d’abonné sur moi, mais elle me trouve quand même dans son fichier. Pour résumer, elle me dit que si, si, j’ai un Vélib’ en cours d’utilisation. Après 5 minutes d’explications peu amènes elle finit par m’expliquer que le vélo coincé à la borne est sans doute la cause du malentendu. Mais c’est pas compliqué à résoudre : il suffit que je lui donne 3 informations : le numéro de la borne, le numéro du vélo et le numéro du point d’attache. Je gueule comme un putois car je suis dans un bus qui roule à vive allure vers une direction totalement opposée. Rien à faire, la dame compatit, mais le système ne veut rien savoir. Je descends du bus sans bien savoir où je suis, toutes les rues que j’ai pris avec lui étant en sens unique (descendant de Montmartre vers les bords de Seine), je dois remonter tout ça à pied....
La balade me prend une bonne demi-heure (c’est que, des fois, les bus vont super vite grâce aux couloirs, merci Bertrand). J’arrive finalement à la borne, le vélo est toujours là, tout seul avec son voyant rouge à pleurer. J’appelle. Encore 5 petites minutes de musique d’attente et un Monsieur Vélib’ me règle le problème (sans pour autant réussir à décoincer le vélo ni à me trouver un Vélib’ libre dans un périmètre humainement pratiquable…). Je retourne en maugréant vers la mythique place Clichy où je récupère enfin le Vélib’ du bonheur qui me redescend vers des parages moins hostiles.
Moralité : si un Vélib’ est coincé après que vous ayez passé votre passe Navigo, ou pour tout autre truc bizarre, ne quittez pas les lieux en imaginant que l’ordinateur a compris ce qui vous arrive. Appelez Vélib’ sur le champ !!!! (Tél 0130797930).

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ceux qui l'ont dans l'os :
- ceux qui n'ont pas de téléphone mobile
- ceux qui ont un téléphone mobile, mais pas un forfait : réclamer coûte plus cher que les 1 € de la location à la journée

les tamaris a dit…

si encore ils sont joignables...

au passage ils me doivent toujours 19€ ces voleurs...

sameplayer a dit…

@ Anonyme: oui, mais comme tu as 150€ de caution, la motivation est de ton côté
@ Les tamaris : tu es une victime, c'est super, tu vas intéresser Sarko

Anonyme a dit…

J'ai l'impression de lire mon mari qui passe son temps à appeler Velib pour les mêmes raisons (alors que ce couillon a un vélo tout neuf dans la cave)

christophe dore a dit…

Ce problème devient de plus en plus fréquent. le parc vélib vieillit sérieusement. Quant à Montmatre ça frôle le scandale : depuis quinze jours impossible de trouver un vélib en station rue Lepic (18113), Danremont (18001), Joseph de Maistre (18003) Rue Veron (18114) Abesses (18004), bld de CLichy (18043)... velib se fout clairement de ses abonnés...