lundi 25 février 2008
Paris, the movie
samedi 23 février 2008
La maladie de Sarkozy
Le journaliste, Lluis Bassets, décrit la façon dont son ego et son narcissisme puéril l’isolent progressivement des français mais aussi de ses collaborateurs.
Chose intéressante, Courrier International a repris l’article mais sa couverture qui indique « Vu de Madrid, Sarkozy ce grand malade » a été refusée pour affichage par la régie publicitaire de la RATP. L'entourage veille à préserver la tranquillité du patient.
dimanche 17 février 2008
Pan ! t'es mort
Leur idée est lumineuse: si les étudiants avaient le droit de porter des armes cachées, il y aurait moins de massacres dans les lycées et les universités, car un tireur fou serait rapidement mis hors état de nuire. Intéressante approche de la question.
samedi 16 février 2008
Un léopard sur le garrot
Il y a mille raisons pour lesquelles un livre peut toucher différentes personnes, à différents moments, dans différentes circonstances. Un bon livre fait résonner quelque chose de différent en chacun de nous. Celui-ci est un très bon livre. Et il est encore suffisamment frais pour en faire un post qui ne donne pas trop la honte.
mercredi 13 février 2008
Le bourrichon
Par extension, bourriche a pu signifier la tête, d’où l’expression « se monter le bourrichon », apparue au XIXe siècle et qui ne signifie rien d’autre que « se monter la tête ». Voilà qui n’était pas bien compliqué, en fait.
samedi 9 février 2008
Fuck you two
En regardant en documentaire sur la bataille d’Azincourt (1415), tout s’est éclairé. L’armée française, riche en chevaliers, en princes et nobliaux sûrs de leur victoire faisait face à une armée anglaise inférieure en nombre, mais comportant un grand nombre d’archers. Avant le début de la bataille, les deux camps se font face et s’insultent copieusement. Les français avaient promis de couper les doigts des archers anglais qu’ils feraient prisonniers. Les doigts les plus cruciaux pour un archer sont ceux qui tendent la corde de l’arc, l’index et le majeur. En réponse aux vociférations des français, les archers anglais ont exhibé leurs deux doigts en braillant des tas d’insanités. Cela a copieusement énervé la belle chevalerie française, ce qui se comprend. Les chevaliers se précipitèrent en une charge superbe et furent massacrés par les archers aux deux doigts perfides.
Le « V » de Churchill, est une façon plus amène d’user des deux doigts brandis, paume tournée vers l'extérieur cette fois. Mais Winston lui-même s’emmêlait parfois un peu les pinceaux (trop de brandy ?).
jeudi 7 février 2008
C’est quoi vot’ petit nom ?
Il y avait dans la petite ville ou j’ai passé mon enfance un très vieux médecin de fort bonne famille, le Dr Mordret, que tout le monde, grands et petits, appelait « Zizi Mordret ».
mercredi 6 février 2008
Fès Beauté Institut
Le pire est l’attente (combien ça va prendre la coiffure du sale gosse? Et le mec, là, il est pas assez coiffé comme ça, pourquoi ça traine encore? Et la poufiasse avec ses bouts de papier d’alu dans les cheveux, c’est encore une demi-heure, à l’aise). Sans parler de la déception du résultat, montré dans un miroir passé dans le dos alors qu’il est bien trop tard pour encore pouvoir faire quelque chose.
Non, pour nous les vrais hommes, il n’y a qu’une seule adresse : « Coiffure Fès 9 Euros », rue Greneta dans le 2ème, entre rue St Denis et Boulevard de Sébastopol.
Ici, pas de chichi. Atmosphère de gars vrais et poilus. On ne jacasse pas; « bonjour » en arrivant ou « Salaam aleikoum » si on est un pote, ça suffit. Un endroit sévèrement burné,
dimanche 3 février 2008
La séance des misanthropes
J’aime bien les séances de cinéma du dimanche matin, mais elles sont de moins en moins calmes pour les raisons citées ci-dessus. J’ai essayé la première séance du samedi matin, dans l’idée que si les séances du dimanche matin sont celles des insomniaques, des vieux mal lavés, des pauvresses esseulées et des mécréants, celles du samedi devraient être encore plus tranquilles puisque, le samedi matin, le parisien fait ses courses.
Vingt minutes avant la séance, nous étions, effectivement trois dans la salle, sur les sièges de la dernière rangée tout en haut de la salle en amphithéâtre, à bonne distance les uns de autres. Le véritable
Nous ont progressivement rejoints un simple d’esprit (titubant, l’air crade, avec un grand sac, mais il s’est mis sur un siège en bas (simple d’esprit, je vous disais)), un grand jeune type hirsute avec un sac à dos, une parka à capuche, un gros bonnet et d’énormes écouteurs sur les oreilles (tenue tout à fait bien pour Into The Wild). Et puis, un petit couple qui a pris deux sièges cote à cote, ça faisait joli un couple au milieu d’ours mal léchés entourés de sièges vides. Bonheur, me suis-je dit, calme, volupté, la France qui se lève tôt, tout ça. Et puis les pubs ont commencé et, à ma grande inquiétude la salle a commencé à se remplir. C’est le problème avec les cartes UGC, tout le monde a vu les mêmes pubs 10 fois, les gens arrivent à la dernière minute. Angoisse ! Des gens !! Oh my God !!! Peu à peu, il y en a même des qui ont osé nous déranger, nous les trois vraiment désagréables dans la pénombre des sièges tout en haut. Une petite dame enrhumée a dérangé tout le monde pour venir s’asseoir à coté de moi, mais elle n’a pas fait de bruit avec ses Kleenex, sinon c’était deux claques, direct. L’autre siège est quand même resté vide. Heureusement qu’il y a encore des gens qui respectent les convenances.
Sinon, le film était très, très, bien. Pour les détails, voir la critique de Julien, une belle critique comme je les aime.