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"Nuit et brouillard" c’est cette chanson qui dit très justement que « le sang sèche vite en entrant dans l’histoire » et qui commence par :
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
Nus et maigres tremblants dans des wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants,
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.
Un bel été des années 70, un de mes frères revenant de colonie de vacances la braillait en chantant :
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
Ils aimaient être en blanc dans des wagons plombés…
Jean Ferrat n’en saura jamais rien, et ce n’est pas plus mal.
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
Nus et maigres tremblants dans des wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants,
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.
Un bel été des années 70, un de mes frères revenant de colonie de vacances la braillait en chantant :
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers,
Ils aimaient être en blanc dans des wagons plombés…
Jean Ferrat n’en saura jamais rien, et ce n’est pas plus mal.
3 commentaires:
Remarque, moi, à la même époque, je chantais :
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre...
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce bal du ciment...
(Il y avait alors le bal des pompiers, pourquoi pas celui des cimentiers...)
Exact! "C'est qui?" a demandé ma dernière!
@ Dolkorun : bien sûr, le bal des cimentiers, ça fait rêver bien des midinettes.
@ BBGS : pas étonnant, pour une pauvre gamine élevée au Théodore Botrel, au Tri Yann et au Michel Sardou.
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