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mercredi 21 décembre 2011
Pas avec ma voix
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C'est beau une campagne
mardi 20 décembre 2011
Kim-a-dit-ça?
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Son fils a donc toutes les chances de rester au pouvoir encore un bon moment. C’est scientifiquement établi.
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Pas clair et miscellanées
mercredi 23 novembre 2011
Affreux, sales et méchants
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Les jeunes sont égoïstes, paresseux et intolérants. Voilà, c’est dit. Ca faisait un moment que ça me travaillait, je pensais bien qu’à l’époque c’était mieux. La science m’a donc donné raison.
dimanche 13 novembre 2011
samedi 22 octobre 2011
Babouche, babouche catastophe
Je suis fort colère. J’ai passé toute ma vie sans connaître la terre de Sommières. Comment une telle chose est-elle possible ? La terre de Sommières est une argile très fine (vous n’aurez qu’à
chercher la suite sur Gouguolle), magnifique détachant pour les taches de gras (Gouguolle parle aussi de taches d’urine, mais il n’y a pas de ça chez nous).
J’avais acheté de fines babouches à Istanbul, couleur chamois, une beauté. Sur la babouche gauche est tombée hier une goutte d’huile (d’olive, première pression à froid, bio). Paf ! Direct. Désastre, on ne voyait plus que la tache au milieu de la babouche, la cata totale et irréparable. Heureusement, une bonne fée passant par là m’a parlé de la terre de Sommières. Aussitôt achetée, utilisée avec fébrilité, cette matière mystérieuse a sauvé ma babouche. Y a-t-il de plus grandes joies au monde ?
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J’avais acheté de fines babouches à Istanbul, couleur chamois, une beauté. Sur la babouche gauche est tombée hier une goutte d’huile (d’olive, première pression à froid, bio). Paf ! Direct. Désastre, on ne voyait plus que la tache au milieu de la babouche, la cata totale et irréparable. Heureusement, une bonne fée passant par là m’a parlé de la terre de Sommières. Aussitôt achetée, utilisée avec fébrilité, cette matière mystérieuse a sauvé ma babouche. Y a-t-il de plus grandes joies au monde ?
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dimanche 9 octobre 2011
Nous, les jeunes
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Beaucoup d’idées et d’éclairages intéressants sur les évolutions de la société et sur l’importance pour nous tous, les jeunes, d’y faire face.
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Pensées (surtout) pour moi-même
jeudi 6 octobre 2011
Destinée
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Melle Schieble et M Jandali n’étaient pas de très grands visionnaires.
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Pas clair et miscellanées
mercredi 31 août 2011
Le secret de la tortilla española
1. Utiliser de vieilles pommes de terre, surtout pas des pommes de terre nouvelles,
2. Couper les pommes de terre en tranches minces (les gros morceaux dans l’omelette c’est sec et c’est pas bon),
3. Faire cuire les pommes de terre à l’huile d’olive, a feu doux, oui à feu DOUX, absolument, ça change tout (à feu vif, on a des pommes de terres sautées, c’est carrément autre chose),
4. Écrabouiller un peu (mais pas trop) à la fourchette, les pommes de terre cuites avant de verser les œufs, ça donnera du liant à l’omelette et évitera que des gros morceaux ne survivent malgré tout (voir point Numéro 2).
Bon, il y a bien un autre secret de la tortilla española qui est l’oignon, mais ça nous entrainerait trop loin dans la controverse.
NB : l’illustration est une photo de ma collection personnelle. Me consulter pour toute exploitation commerciale, merci.
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Pas clair et miscellanées
vendredi 26 août 2011
The Artist
Vu en avant-première The artist de Michel Hazanavicius (oui, j’ai fait un copié-collé pour son nom, j’avoue). Il s’agit donc du film muet en noir et blanc du Festival de Cannes 2011. Un film mémorable. Des tronches géniales, une utilisation de la musique (et des silences) unique, des images superbes, des scènes magiques (le bal ! le porte-manteau !). Et puis quelques vieux acteurs recyclés en vignettes géniales (Malcolm Mac Dowell à peine changé depuis « If », Palm
e d’or 1969, voir ci-contre. John Goodman! et le chauffeur dont je ne connais pas le nom!).
Ce film est une magnifique idée sur Hollywood, le cinéma, les acteurs, les larmes à l’œil en salles obscures. Jean Dujardin est exceptionnel, Véronique Dijo et le petit chien le sont aussi dans leur genre.
Le problème avec Michel Hazanavicius (re copié-collé) est que ce film est comme ses deux OSS117 : il tourne autour d’une idée géniale, mais avec une seule idée on a du mal à meubler 1h30. Il commence de façon exceptionnelle, puis traîne en longueur, la magie a du mal à durer et on s’ennuie un peu, même si on a très, très envie de rester sous le charme. Mais bon, tout ceci n’est que finasseries de critique cinématographique haut de gamme, du genre à être
invité aux soirées du Label des Spectateurs UGC, voyez, haut de gamme. Pour les autres, ce qu’il faut retenir de The Artist est que c’est un film à ne pas rater, on s’en souviendra longtemps, et avec grand plaisir. Et c’est un film français, qui se vendra bien à l’export, Cocorico, Monsieur !
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Ce film est une magnifique idée sur Hollywood, le cinéma, les acteurs, les larmes à l’œil en salles obscures. Jean Dujardin est exceptionnel, Véronique Dijo et le petit chien le sont aussi dans leur genre.
Le problème avec Michel Hazanavicius (re copié-collé) est que ce film est comme ses deux OSS117 : il tourne autour d’une idée géniale, mais avec une seule idée on a du mal à meubler 1h30. Il commence de façon exceptionnelle, puis traîne en longueur, la magie a du mal à durer et on s’ennuie un peu, même si on a très, très envie de rester sous le charme. Mais bon, tout ceci n’est que finasseries de critique cinématographique haut de gamme, du genre à être
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dimanche 21 août 2011
La piel que habito
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vendredi 19 août 2011
Midnight Express
De retour de Turquie, j’ai téléchargé Midnight Express, film qui a bouleversé toute une génération à sa sortie (1978, c’était hier) et été une énorme catastrophe pour l’industrie touristique turque. L’histoire est celle de Billy Hayes, jeune touriste américain qui se fait pincer en essayant de sortir du cannabis de Turquie, est envoyé en prison et a beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal pour en sortir. J’en avais le souvenir d’un film fort, marquant, avec des scènes bouleversantes et une bande musicale fantastique. Je me souviens bien de la musique, et même du nom de son compositeur, Georgio Moroder, j’ai dû écouter la cassette environ un millier de fois, à l’époque.
En revanche j’avais oublié qu’à l’époque le comble de l’horreur était lorsque le chat du co-détenu se retrouvait pendu à un fil électrique. Que la scène de torture la plus atroce était une bastonnade sous la plante des pieds. Qu’un bisou sur la bouche entre le héros et un co-détenu scandinave sous la douche suffoquait de stupeur la salle de cinéma. Que la vision des minarets au soleil couchant, avec la musique de Georgio Moroder à fond la caisse, nous semblait terriblement effrayante, exotique et pleine de promesses poivrées. Que les jeans moulants étaient aussi moulants devant. Et que la méchanceté des gardiens de prison turcs se manifestait par des regards noirs, des portes claquées et quelques baffes. Il y a bien sûr la scène finale, dont je ne dirai rien de précis parce que c’est la scène finale et qu’elle a scandalisé par son horreur absolue la génération dont je parlais plus haut ; mais, franchement, cette scène aujourd’hui semblerait des plus anodines à une classe de CM2. Le plus beau de l’affaire est que la dite scène finale est une invention pure et simple des scénaristes (Oliver Stone sévissait déjà) et que le film est seulement vaguement basé sur l'histoire vraie de Billy Hayes. Et c’est seulement maintenant qu’on me le dit !
En revanche j’avais oublié qu’à l’époque le comble de l’horreur était lorsque le chat du co-détenu se retrouvait pendu à un fil électrique. Que la scène de torture la plus atroce était une bastonnade sous la plante des pieds. Qu’un bisou sur la bouche entre le héros et un co-détenu scandinave sous la douche suffoquait de stupeur la salle de cinéma. Que la vision des minarets au soleil couchant, avec la musique de Georgio Moroder à fond la caisse, nous semblait terriblement effrayante, exotique et pleine de promesses poivrées. Que les jeans moulants étaient aussi moulants devant. Et que la méchanceté des gardiens de prison turcs se manifestait par des regards noirs, des portes claquées et quelques baffes. Il y a bien sûr la scène finale, dont je ne dirai rien de précis parce que c’est la scène finale et qu’elle a scandalisé par son horreur absolue la génération dont je parlais plus haut ; mais, franchement, cette scène aujourd’hui semblerait des plus anodines à une classe de CM2. Le plus beau de l’affaire est que la dite scène finale est une invention pure et simple des scénaristes (Oliver Stone sévissait déjà) et que le film est seulement vaguement basé sur l'histoire vraie de Billy Hayes. Et c’est seulement maintenant qu’on me le dit !
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dimanche 14 août 2011
Chats d'Istanbul
En modeste écho au billet de Emois et Moi sur les femmes d’Istanbul, en voici un sur les chats. Parmi ses multiples attraits, Istanbul est une ville de chats. On n’y voit presque pas de chiens, ce qui est une excellente chose, tout le monde en conviendra. En revanche, on voit des dizaines de chats, littéralement à tous les coins de rue. Des matous efflanqués, des petits chatons adorables (même lorsqu’ils sont au fond d’une poubelle), des chats craintifs, de languides créatures d’un blanc immaculé dans des vitrines, et des matous gras et arrogants qui ne se dérangent pas pour des passants ordinaires car ils font clairement la loi sur leur bout de trottoir. On en croise aussi beaucoup le long des quais où les stambouliotes pêchent à la ligne et dans les marchés, pas trop loin des étals de poissons. Ils viennent aussi volontiers miauler aux tables des restaurants, sachant que les touristes se font facilement attendrir et se fichent pas mal d’attirer toute la pègre féline du voisinage. Parmi les centaines de chats vus ici ou là, mon préféré restera ce tout petit chaton gris à longues moustaches de la terrasse du restaurant Asitane, que nous avons consciencieusement bourré de petits bouts de viande et de boulettes de mie de pain balancés sous la table quand les serveurs ne regardaient pas. Si vous allez dans ce restaurant d’ici quelque temps et que vous y voyez un épouvantable chat gris, obèse et venimeux, il y a toutes les chances que ce soit lui. Il aura grandi et je serai franchement rassuré de savoir que nous ne l’avons pas empoisonné avec toutes nos cochonneries.
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Pensées (surtout) pour moi-même
samedi 13 août 2011
Retour de vacances
Un petit mot de la femme de ménage, au sujet de mon aquarium, m’attendait à mon retour : « J’ai trouvé que 3 poissons vivants, 1 qui se décomposait dans l’eau et que je l’ai sorti ». J’ai trouvé cela bien urbain de sa part. J’ai surtout apprécié la petite assiette à dessert, posée à côté de l’aquarium avec la bestiole desséchée, ce qui m’a permis de constater le décès par moi-même.
lundi 25 juillet 2011
C'est beau l'amur
Monsieur Arnaud Lagardère et Melle Jade Foret nous reçoivent chez eux.
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samedi 23 juillet 2011
Blond aux yeux bleus
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Il est curieux que personne ne se souvienne des attentats d’Oklahoma City en 1995. Un dénommé Timothy Mc Veigh, avait fait sauter un bâtiment fédéral, avec à la clef 168 morts (dont 19 enfants d’une crèche) et près de 700 blessés. Monsieur Mc Veigh n’aimait pas que le gouvernement fédéral se mêle de la vie des bons américains, il avait donc fait sauter 700 personnes, dont une trentaine de bébés. Pas d’histoire de barbu, pas de voile islamique, rien qu’un geste de mauvaise humeur d’un jeune homme Américain pur souche, juste un peu dérangé. Comment meubler des heures d’antenne avec ça ? Le métier d’expert de plateau télévisé est un vrai sacerdoce.
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jeudi 14 juillet 2011
Mexico Lindo
Aéroport de Mexico, la nuit tombe, je suis en transit, et dois aller du terminal 2 au terminal 1. Au
premier kiosque d’information, un Monsieur très gentil me dit que normalement il y a un train, mais là il ne marche pas, je n’ai donc qu’à aller à la Porte 4, là-bas tout au fond et prendre un bus gratuit. Je le remercie avec effusion. Porte 4 gros bordel de voitures qui se garent, qui démarrent, des gens se font déposer, des flics traînent mais pas de bus en vue,. Deuxième kiosque d’information, une dame, très gentille, me dit que, si, si, c’est bien par-là, il faut chercher un bus blanc quelque part, il va sûrement arriver. Je la remercie avec effusion. Retour dans le bordel, là il fait nuit noire et pas de bus blanc. Un flic, très gentil, me dit qu’en fait de bus blanc, c’est un bus rouge que je dois prendre. Je le remercie avec effusion et vois, effectivement, un bus rouge sur le point de démarrer, qui, m’ayant vu arriver, freine et le chauffeur me laisse monter. Je le remercie avec effusion. Mais là le gentil chauffeur me dit « c’est 2,50 pesos ». Je lui dis que le Monsieur gentil du kiosque m’avait dit que c’était gratuit parce que le train ne marche pas. Il me dit que, pas du tout, ce n’est pas gratuit que le train marche très bien et que c'est 2,50 pesos. Voyant mon désarroi, car je n’ai pas un peso vaillant (je suis en transit, remember ?), il me dit, « Pas grave, je vous amène ». Et là, une petite dame, visiblement une femme de ménage en uniforme de l’aéroport, se lève et me donne 2,50 pesos pour payer le bus.
Car les bus rouges, c’est pour les employés de l’aéroport, me dit une autre petite dame à l’oreille. Effectivement, en regardant mieux, je vois bien qu’au milieu de ce bus plein de gens très gentils qui sourient de la scène, il n’y en a qu’un qui prend l’avion, celui avec son costume, sa cravate et sa petite valise à roulettes ; les autres les nettoient, les avions.
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Pensées (surtout) pour moi-même
dimanche 3 juillet 2011
Satisfakcheune
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Je pense qu’il y a quelques très rares personnes qui se fichent totalement de ce genre de choses. Je ne m’adresse pas à elles, mais à l’immense majorité silencieuse qui, nous le savons tous, rêve d’un monde ordonné, net, rigoureux et bien synchronisé. Cette multitude s
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vendredi 24 juin 2011
Jean-Louis l'a tuer
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Eh bien, voilà que les gazettes nous apprennent, ce soir, la mort de Peter Falk ! Coup du sort ? Coïncidence ? Magie noire ? Si j’étais Sarkozy, je m’en méfierais, moi, du Jean-Louis.
jeudi 23 juin 2011
Nos beaufs à nous
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Dans la même veine, il me semblerait bien de dédoubler les passages piétons : l’automobiliste qui écrasera un piéton sur un premier passage pédagogique ne sera pas verbalisé s’il n’écrase personne sur le deuxième. Il devrait y avoir assez de députés UMP pour soutenir l’idée. Avant qu’ils ne soient remplacés par des députés Front National.
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