Le post sur le jujube m’a valu un très abondant courrier de fans qui me demandent la différence entre jujube et jojoba.
Le jojoba ou Simmondsia chinensis est un fruit originaire du Mexique qui ne se mange pas, mais est cultivé pour ses graines, ou « amandes » dont on extrait une huile. Cette huile est utilisée en particulier en cosmétique, pour aider au tartinage de toutes sortes de substances censées retarder des ans l’irréparable outrage (balivernes, mais c’est un autre sujet).
Le jojoba ou Simmondsia chinensis est un fruit originaire du Mexique qui ne se mange pas, mais est cultivé pour ses graines, ou « amandes » dont on extrait une huile. Cette huile est utilisée en particulier en cosmétique, pour aider au tartinage de toutes sortes de substances censées retarder des ans l’irréparable outrage (balivernes, mais c’est un autre sujet).
L’huile de jojoba a trouvé tout son intérêt partir des années 1970 lorsque, pour éviter l’extermination des cachalots, l’utilisation du « blanc de baleine » fut interdit. Le blanc de baleine, (appelé encore spermacéti) comme chacun le sait, était utilisé surtout en cosmétique mais aussi dans le domaine des lubrifiants (grâce à sa forte viscosité). Le spermacéti est une poche de plusieurs tonnes de matières grasses, située dans le crâne des cachalots (sperm whale en anglais). On a longtemps cru que cette abondante matière servait à la fabrication de bébés cachalots (d’où son nom), mais il n’en est rien.
Son intérêt pour la cachalot est que la densité du spermacéti augmente au fur et à mesure que la température diminue. Le cachalot descend dans les profondeurs abyssales en faisant un beau canard, tête bourrée de 5 tonnes de spermacéti en avant. Au fur et à mesure qu’il descend, la température de l’eau diminue, le spermacéti se densifie entraînant l’animal de plus en plus profond, sans effort (pas con, le cachalot). Lorsqu’il veut remonter à la surface, le cachalot réchauffe le spermacéti en augmentant la circulation sanguine, ceci rend le spermacéti moins dense et le cachalot remonte à la surface. L’ingéniosité du procédé me laisse totalement coi.
Je sais bien qu’un certain nombre de mes lecteurs sont jeunes et facétieux et aiment l’humour quelque peu potache. Je ne serais donc pas étonné que toutes ces histoires de spermacéti et de lubrifiant ne leur donnent des idées. Pour leur faire plaisir, permettez moi d’ajouter que le nom savant du jujube (pas le jojoba, hein?) est Ziziphus zizyphus. Poilant, non ?
3 commentaires:
Pour moi , Jujube était le chat déjanté et efflanqué dans Pif le chien ... Je le trouvais nettement plus sympathique que le chien qui était assez terne ... mais je mélange peut-être ...Tu pourras peut-être éclairer ma mémoire défaillante ? Il fallait avoir vécu sa folle jeunesse dans un milieu gauchiste pour lire Pif ... Salut .
@ Anonyme: ça me dit effectivement quelque chose. Pif le Chien, Le Grêlé 7-13, Rahan le fils de âges farouches, Docteur Justice, Corto Maltese, tous les héros de "Pif", journal enfantin et communiste ! Que voilà de beaux sujets de billets en perspective ! Mais y aura t'il des lecteurs pour apprécier ces antiquités ?
Si ça ne se mange pas, c'est pas drole, il va falloir que tu me trouves des idées aussi.
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