Un des plus beaux joggings de ces derniers mois: Washington au petit matin. Bon, en fait, il faisait nuit noire à 6h, vue la saison. Les rues vides, l’air frais, une ville paisible, au moins dans ses beaux quartiers. Descendant Pennsylvania Avenue, je suis arrivé assez vite an bas des marches du Capitole, remonté le Mall (putain, c’est long !) jusqu’au Washington Monument entouré de des drapeaux (tellement haut qu’on a l’impression qu’il est à portée de main alors qu’il est super loin), et, pour la beauté du geste, un petit crochet par la Maison Blanche, en passant devant les immenses estrades en train d’être installées pour l’inauguration d’Obama. Le 21 Janvier 2009 promet d’être un jour exceptionnel, on attend un nombre inégalé de visiteurs pour l’occasion, on m’a parlé de 3 millions de personnes. Même devant la Maison Blanche, le dispositif policier visible est léger. On parle de vidéosurveillance permanente (le joggeur nocturne aime bien ça), mais aussi de batteries antiaériennes cachées un peu partout autour du périmètre le plus sensible, invisibles, mais prêtes à entrer en action à tout moment. Depuis le 11 Septembre, les américains adorent se faire peur. Une ville aussi bunkérisée se prête à tous les fantasmes.Croisé de rares passants trimbalant des gobelets de café,
vu derrière leurs vitrines des sportifs qui soulèvent de la fonte ou courent sur des tapis, en regardant des nullités à la télé, leurs iPods dans les oreilles, les pôvres. Il faisait encore bien nuit, mais la ville commençait tout juste à s’animer quand je suis rentré, haletant, à l’hôtel (le génial Monaco). Cette partie de la ville est la plus impressionnante par ses proportions mais aussi la plus inhumaine. Les bâtiments officiels sont de dimensions pharaoniques, les avenues immenses, et il n’y a pas grand signe de vie en dehors du passage de rares voitures. C’est une ville martiale, un rien mussolinienne, truffée de petits squares et placettes avec des statues de militaires. Il y en a pour tous les goûts, à cheval, à pied, seuls ou en groupe, des marins assez jolis, des cavaliers à chapeaux de cow-boy et pantalons coupe droite bien ajustés aux bottes, des officiers moustachus de la guerre de Sécession. Une ville sévèrement burnée, quoi. 

Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait de billet Vélib’. L’inspiration m’est venue hier au petit matin, alors que je me gelais sur ma selle en dévalant la rue des Ecoles. Mâtin, me suis-je dit, mais qui a bien pu avoir l’idée de la bicyclette ? Je sentais que je touchais là un des mystères fondamentaux de l’univers. Le Vélib’ est propice à ce genre de fulgurance, mais je digresse. Reprenons.
cocottes en fonte (ouais ! trop génial ! 2 mini-cocottes, je vais pouvoir inviter tous mes amis !). 
Gaffe l’autre soir dans une soirée d’anniversaire : j’ai cru que la femme d’un copain, que je vois peu, était enceinte. Un peu surpris car la dame, qui n’est pas un perdreau de l’année, a eu un bébé il y a 6 mois. J’ai donc abordé la question de biais, demandant à son mari « Dis-donc, Mme X. ta douce moitié, elle a un peu forci récemment, non ? (clin d’œil) ». Regard vide du copain, pas amusé. Du coup j’ai paniqué me disant que, peut-être, la malheureuse souffrait d’une tumeur abdominale qui la déformait et aller laisser un veuf et une orpheline. La cata ! J’ai essayé de dégager en touche, mais avec l’impression désagréable d’avoir mis les pieds dans quelque plat.
Ce matin au petit jour, filant comme le vent sur mon Vélib', je suis tombé dans un recoin du jardin des Halles sur une vieille dame avec un grand cabas à commissions à roulettes, entourée d’une vingtaine de superbes chats noirs. Elle était en train de leur donner à manger des trucs qu’elle sortait de son cabas. Elle avait des tonnes de barquettes de viande, et elle balançait les bouts aux matous qui les mangeaient posément, sans se battre ni rien, des bêtes très bien éduquées. 
Un malade mental poignarde un étudiant et N



Quel beau jour ! Je gardais dans un placard un drapeau américain, pour une grande occasion. Je l’ai mis ce matin sur mon balcon. Il flotte, un peu seul, mais vaillant, dans le ciel parisien. Il faut dire que, comme tout le monde, je n’ai pas de drapeau français chez moi, et je ne sais pas où en trouver un (un magasin de farces et attrapes, peut-être ?). Je ne peux donc pas pavoiser aux couleurs nationales. Mais, tout à ma joie, je digresse. Non, ce que je voulais dire est ici:
Logiquement, Obama ne peut pas perdre. Les 8 années avec les républicains au pouvoir ont été catastrophiques, pas tant sur le plan de la politique extérieure, dont se contre-fichent absolument les américains (les vrais, pas les journalistes ni les intellectuels), que du point de vue de l’économie. Il y a bien des excités qui voteront toujours pour le candidat qui défend le droit de porter les armes, contre l’avortement ou le, mariage gay, mais la masse des électeurs n'est pas idiote, elle fonctionne avant tout en fonction de son intérêt économique. Or, là, tout va mal. Les gens peuvent de moins en moins vivre à crédit, ce qui est un changement dramatique de mode de vie. Et le marché de l’immobilier s’effondre, conduisant les plus malchanceux à la ruine, et les plus chanceux à une impression de pauvreté relative. En toute logique, Obama ne peut que gagner.
J’ai hérité de ma maman un goût immodéré pour la pâte d’amandes. Bon, en fait, pour toutes les pâtisseries riches en crème, en chocolat, en chantilly, en nappage en sucre glace, en pâte d’amandes et, si possible, riches en tout ça ensemble. La pâtisserie qui regrouperait tout ça est encore à inventer, mais la « figue » de nos boulangeries-pâtisseries s’approche assez près de l’idéal. 
D’où vient le mot népotisme ?
ces endroits, s’ils sont authentiques, tiennent à une certaine discrétion et si je veux être réinvité, mieux rester également discret.






Looloo habite en Corée. Looloo est installé juste sur le côté gauche de la cuvette, avec des trucs qui en sortent et vont se planquer à l’arrière du siège. Looloo comporte 14 boutons pour faire plein de trucs rigolos:


Je hais les magasins bio. J’y achète en général des fruits et des légumes, histoire de limiter la quantité de pesticides dont les 
Dans ma série : « défense du service public » (voir ci-dessus) : Xavier Darcos
Grande première. Le Trésor Public m’envoie un type de courrier que je ne connaissais pas encore : une « Notification d’avis à tiers détenteur ». 
Quand l’après-midi traîne un peu en longueur, que les adultes en ont assez de bouquiner, que les enfants se réveillent de la sieste, se pose la même question: « quand est-ce qu’on va à la Dordogne ?"





