samedi 24 février 2007

La science des rêves



Bien dormi cette nuit, fait de beaux rêves ? Mmmoui, merci.
Une chose me tracasse : le monde des rêves est celui de tous les possibles, de tous les délires. Or, je crois bien que mes rêves tournent presque toujours autour de choses du quotidien, en mélangeant bien sûr des tas de choses sans rapport (c’est bien le moins), les époques et les gens. Il m’est arrivé d’imaginer des scénarios avec des retournements de situation qui me réveillent tellement ils sont géniaux, mais c'est pas tous les jours.
Evidemment, je fais des rêves délirants de temps en temps. En restant dans un registre acceptable pour toute la famille, il y a eu le coup fumant du troupeau de zèbres miniatures qui galopaient sous ma mezzanine pendant que des poissons bleus et rouges magnifiques nageaient tranquillement dans toute la pièce (en évitant le chat qui essayait de les attraper quand ils passaient au ras du sol. Pas bêtes, ces poissons).


Mais quand même, pourquoi se limiter aux choses vécues ou à peu près crédibles, même déformées par l’imagination ? Pourquoi ne fais-je pas d’avantage de rêves en Technicolor par Cecil B. de Mille ? Qu’est-ce qui m’empêche de rêver des aventures épiques, de traverser les galaxies à la vitesse de l’éclair, de pulvériser des dragons, de sauver le monde ou plus simplement de zigouiller tous les connards? Sans mettre l’univers à feu et à sang, je pourrais au moins traverser les murs, être Michel-Ange ou une chanteuse black adorée par la foule, me téléporter dans l’avenir, faire des trucs de ouf. Eh ben non, rien d’aussi glorieux que ça.


Suis-je normal? Devrais-je jouer à de jeux vidéo avant de dormir, me bourrer la gueule, ou me porter candidat à la Présidence pour rêver à des trucs déments ? Je vais écrire à Sarko, tiens, pour lui demander à quoi il rêve.

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