mercredi 14 février 2007

La science en marche (eh bêêêêê, bêêêêê…..)

Je n’ai pas pu voir le documentaire d’Arte hier soir dont d’aucuns nous ont déjà chanté les mérites en avant-première et exclusivité mondiale. Si la Freebox a bien fait son travail, le programme a quand même dû être enregistré. En revanche, sur un thème voisin, je suis tombé récemment sur la controverse concernant les travaux d’un certain Charles Rosseli. Il y a plusieurs versions de l’histoire, mais en gros, ce scientifique de l’Oregon a cherché à étudier pourquoi, dans un troupeau de moutons, 8% des mâles cherchent à se reproduire avec d’autres mâles plutôt qu’avec des jolies brebis. Les bergers ne sont pas contents, rapport que c’est pas comme ça qu’on va faire des agneaux prêts à cuire. Un beau gâchis, oui !

Mr Rosseli s’est donc mis à étudier les raisons de ce comportement, et - c’est là que ça se gâte – comment y remédier pour augmenter la production de viande ovine. Depuis l’automne dernier, ces recherches ont suscité des protestations multiples, surtout en Angleterre et en Australie (de par leur tradition ovine ?) sur le thème: on cherche des moyens de prévoir quels moutons seront pédésexuels et/ou de les remettre sur le droit chemin.
Mmmm… ont dit certains: si on peut contrôler les goûts de l’agneau qui gambade dans le frais cresson, pourquoi ne ferait-on pas de même pour le biquet (chicken, en anglais) qui déambule dans le Marais?. Du coup, les pétitions fleurissent telles celle-ci : « Stop the experimental murders of homosexual sheep! “ Martina Navratilova s’en est mêlée, disant que c’est une honte (je résume son propos). Des horreurs ont été proférées du style « ils ouvrent les crânes des moutons vivants pour leur planter des électrodes dans le cerveau » (des médisances, en fait). Des articles du Guardian a et du Herald Tribune ont essayé de « put the record straight » (« mettre le disque dans le droit chemin » dirait-on en français).
La blogosphère anglophone est en ébullition. Elle remplit son rôle de sentinelle citoyenne diront les uns, c’est un instrument d’amplification des rumeurs les plus débiles diront les autres (là je cherche à créer une controverse pour faire exploser la fréquentation de mon blog. Futé, non ?). Globalement, pourrait-on dire, cette histoire fait pas mal de foin (funny, isn’t it ?).

3 commentaires:

les tamaris a dit…

je suis vraiment ravi d'avoir des amis anglophones pour me retranscrire l'émoi de la bloguosphére so british !! j'aurais été triste de rater cette bouleversante histoire de moutons !!

Anonyme a dit…

Martina Navratilova est un mouton?

les tamaris a dit…

nan martina navratilova est une brouteuse

bon ok je sors